Auteur : Collectif, BRIQUEL CHATONNET F., CAPET Emmanuelle, GUBEL Eric, ROCHE-HAWLEY Carole
Études d’archéologie, d’épigraphie et d’histoire proche-orientales et méditerranéennes
Contributions de
Julien Aliquot, Nagib Badre, Marie-Françoise Besnier, Dominique Beyer, Jean-Luc Biscop,
Pierre Bordreuil, Vanessa Boschloos, Françoise Briquel Chatonnet,
Emmanuelle Capet, Annie Caubet, Mhamed H. Fantar, Hermann Genz, Nicolas Grimal,
Eric Gubel, Haytham Hasan, Robert Hawley, Linda Herveux, Jean-Louis Huot, Eva Ishaq,
Martha Sharp Joukowsky, Reinhard Jung, Vassos Karageorghis, Kay Kohlmeyer, Jacques Lagarce,
Nour Majdalany, Michel Al-Maqdissi, Jean-Claude Margueron, Valérie Matoïan,
Stefania Mazzoni, Patrick Maxime Michel, Nadine Panayot Haroun,
Tatiana Pedrazzi, Carole Roche-Hawley, Jacques Seigne, Samir Tabet,
Jean-Paul Thalmann, Anita van der Kloet-de Kock van Leeuwen,
Jean‑Baptiste Yon, Marguerite Yon
Auteur : BRIQUEL CHATONNET F., DEBIÉ M.
Longtemps envisagé essentiellement comme support et transmetteur de textes, le manuscrit, dans le domaine des études syriaques, a fait récemment l’objet d’une attention renouvelée. C’est désormais aussi le livre lui-même dans sa matérialité qui est étudié, comme objet de la culture syriaque et témoignage sur la vie des hommes qui les ont copiés, décorés, lus et conservés.
Ce volume s’inscrit dans ce courant de recherches. Consacré aux manuscrits syriaques, il est issu d’une session sur le sujet organisée dans le cadre du XIe Symposium Syriacum à La Valette (Malte) en 2012. Il envisage les manuscrits aussi bien du point de vue des textes qui y sont préservés que du livre en lui-même.
Quatre approches principales ont été retenues : la présentation de projets en cours de numérisation, de catalogage et de description des manuscrits dans diverses collections ; des études consacrées au manuscrit comme objet concret, à ses matériaux et à sa fabrication ; l’analyse du travail du copiste de l’écriture et la décoration aux informations fournies par les colophons ; et enfin des travaux d’identification et d’édition des textes manuscrits.
Cette publication se veut un point d’étape, dans l’attente que les données nouvelles sur les manuscrits issues des catalogues désormais plus détaillés et de la base de données e-ktobe, permettent d’écrire une véritable histoire du livre syriaque.
Auteur : Collectif, BRIQUEL CHATONNET F.
Cette série est destinée à regrouper des études thématiques faisant le point sur différents aspects de l’histoire ou de la culture syriaques, celles des communautés chrétiennes dont la langue de culture est le syriaque (maronites, syriaques catholiques et orthodoxes, assyro-chaldéens, communautés du Proche-Orient et de l’Inde...).
Ce volume est consacré aux églises, à la fois monuments et lieux de prière et d’identité des communautés de langue syriaque. On peut certes s’interroger sur la pertinence du concept puisqu’il repose sur une définition linguistique. La question qui se pose est celle-ci : la notion d’« église syriaque » est-elle pertinente ? Y a-t-il un modèle commun aux communautés de langue syriaque, répandu dans son schéma de base dans toutes les zones concernées, et distinct de celui des églises des communautés grecques, arméniennes ou coptes par exemple ? Une deuxième question en découle : à l’intérieur de cet ensemble, la nécessaire diversité est-elle surtout géographique ou liée au rattachement à telle ou telle Église ? Dans une même région, les églises appartenant à des communautés différentes suivent-elles le même modèle ?
L’archéologie des églises orientales n’en est qu’au début de son histoire. Des études monographiques, des fouilles, des synthèses partielles sont nécessaires pour espérer offrir une vue complète. Le but de cet ouvrage est d’abord de montrer l’intérêt de cette question, de faire connaître un patrimoine aujourd’hui menacé, d’attirer l’attention sur la nécessité de le protéger, de le décrire, de l’enregistrer, à un moment où la négligence, la malveillance, les guerres mais aussi des restaurations aussi enthousiastes qu’intempestives le mettent en danger.
Vue panoramique des régions où se développèrent des communautés de langue syriaque et approche régionale mettant en exergue les spécificités liées à la géographie et à l’appartenance confessionnelle ont été associées pour dresser un premier inventaire de ce patrimoine architectural.
Parler d’églises c’est bien sûr parler d’architecture, mais aussi de liturgie et d’appropriation de l’espace par la pratique. Comment a-t-on parlé des églises dans les textes anciens ? Comment la liturgie a-t-elle conditionné le plan architectural ? Comment s’est-elle déployée dans la pierre ? Comment l’église se fait-elle Église ? Les églises ne sont pas seulement des bâtiments, elles sont le lieu de vie d’une communauté religieuse, le lieu où elle affirme son identité, où elle se met en scène. Les églises marquent le paysage, mais sont aussi le lieu de réalisation de la vie ensemble et la mise en forme visuelle d’une foi.
Auteur : BRIQUEL CHATONNET F., DEBIÉ M.
Ce volume, qui inaugure une nouvelle collection publiée par la Société d’études syriaques, est un florilège d’articles offerts par des amis, collègues et étudiants à Alain Desreumaux à l’occasion de son départ à la retraite, pour le remercier de sa contribution, de son enthousiasme et de son engagement dans la défense et l’illustration des cultures syriaque et christo-palestinienne.
Les différentes contributions qui composent le volume sont regroupées selon six axes :
Constellations apocryphes
Ce que disent les manuscrits
... les pierres et les objets
Littérature et pratiques
Chrétiens et manichéens
Hier et aujourd’hui
Auteur : Collectif, BRIQUEL CHATONNET F., DEBIÉ M., DESREUMAUX A.
Cette série est destinée à regrouper des études thématiques faisant le point sur différents aspects de l’histoire ou de la culture syriaques, celles des communautés chrétiennes dont la langue de culture est le syriaque (maronites, syriaques catholiques et orthodoxes, assyro-chaldéens, communautés du Proche-Orient et de l’Inde...).
L’Ancien Testament en syriaque Pourquoi L’Ancien Testament en syriaque et non L’Ancien Testament syriaque ? Tout simplement parce qu’il existe plusieurs versions syriaques de l’Ancien Testament. La version la plus connue est sans conteste la Peshitta ; c’est la version commune aux différentes Églises syriaques, celle qui nourrit la liturgie et la prière quotidienne. Mais elle représente aussi un témoignage d’importance capitale pour l’histoire du texte vétéro-testamentaire car, avec la traduction grecque dite de la Septante, elle est, avant la Vulgate au IVe siècle de notre ère, la seule version ancienne de l’Ancien Testament faite directement sur le texte hébreu. Ses rapports avec les targums sont complexes, mais moins étroits qu’on a pu le penser à une époque. Elle possède aussi de nombreux points de contact avec la Septante ; l’on verra que ceux-ci sont apparus au cours d’une genèse complexe, et continuée durant plusieurs siècles. C’est naturellement une étude attentive des manuscrits qui a permis d’arriver à ces conclusions, et ce volume fait également le point sur la classification et la valeur des différents témoins de la Peshitta et les perspectives qu’offre désormais l’étude des Pères syriaques.
Au début du VIIe siècle, naquit une autre version syriaque de l’Ancien Testament, celle-là traduisant, et cela servilement, la Septante : il s’agit de la Syro-hexaplaire, ainsi nommée parce qu’elle conservait, mieux qu’aucun témoin grec, les signes critiques qu’avait utilisés Origène dans l’établissement de ses Hexaples (la première synopse biblique, pour ainsi dire). Elle connut un grand succès, à la différence d’une autre version, encore aujourd’hui méconnue, celle de Jacques d’Édesse.Le panorama n’aurait pas été complet sans une mention des versions de la Bible susceptibles de dépendre des textes syriaques : il s’agit des versions arménienne, géorgienne et arabes. Ce volume collectif, qui fait le point sur la recherche actuelle, s’adresse non seulement aux syriacisants, mais également à tous ceux que l’histoire et la « fabrication » du texte de l’Ancien Testament intéressent.
Auteur : Collectif, BRIQUEL CHATONNET F., DEBIÉ M., DESREUMAUX A.
Cette série est destinée à regrouper des études thématiques faisant le point sur différents aspects de l’histoire ou de la culture syriaques, celles des communautés chrétiennes dont la langue de culture est le syriaque (maronites, syriaques catholiques et orthodoxes, assyro-chaldéens, communautés du Proche-Orient et de l’Inde...).
Les inscriptions syriaques Ce volume collectif est consacré aux inscriptions syriaques, c’est-à-dire en araméen chrétien, des plus anciennes au 5e siècle de notre ère aux plus récentes produites encore de nos jours. Il offre ainsi un panorama sur les inscriptions syriaques de Syrie, de Turquie (syro-orthodoxes du Tur Abdin et syro-orientales du Hakkari), du Liban, du couvent Notre-Dame des Syriens en Égypte, d’Irak, d’Iran (région du lac d’Ourmia), d’Asie centrale (cimetières chrétiens de l’époque mongole), de Chine (de la stèle de Xian aux inscriptions de l’époque mongole) et du Kérala, au Sud de l’Inde. Il s’inscrit dans la préparation du Recueil des Inscriptions Syriaques (RIS) qui sera publié par l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.
Chaque contribution, due au chercheur qui a la charge de publier le corpus correspondant, présente les particularités du groupe des inscriptions concernées, son contexte historique, culturel et ecclésial, et esquisse une typologie. Toutes soulignent l’apport de ces inscriptions à l’étude de l’histoire, de la langue, de la culture de chaque région et des différentes Églises et communautés.
Ce volume de synthèse s’adresse donc non seulement aux syriacisants mais aussi aux historiens étudiant les régions où des communautés syriaques ont fleuri et à toute personne qui s’intéresse à l’histoire de ces communautés.