Ceci n’est pas un livre d’histoire. Ce n’est pas non plus un traité de musicologie ou d’analyse musicale. Cet ouvrage est un état des lieux de la vie musicale au Liban depuis la fin du 19e siècle jusqu’à nos jours.
Comment la musique a-t-elle débuté au Liban ? Quelles en furent les sources ? Qui sont les personnes, les institutions ou les événements qui en ont favorisé le développement ? Y-a-t-il un véritable courant de musique classique au Liban ? Si oui, qui en furent les pères fondateurs ? Comment cette musique a-t-elle évolué, oscillant entre de multiples sources, entre ses influences occidentale et orientale ?
Autant de questions auxquelles cet ouvrage tente de répondre, sachant que les sources écrites sont peu nombreuses, que l’identité musicale libanaise se construit petit à petit avec les spécificités et singularités du Liban.
Fil conducteur, le Conservatoire national supérieur de musique de Beyrouth est le point commun que l’on retrouve à chacune des quatre étapes du récit. Envers et contre toutes les vicissitudes, cette institution, depuis 1929, demeure le phare sur le chemin de la musique au Liban.
Chargée de mission à la Délégation permanente du Liban auprès de l’UNESCO, Zeina Saleh Kayali travaille depuis plusieurs années à faire connaître, promouvoir et valoriser les compositeurs libanais de musique savante. Auteur, conférencière, chroniqueuse musicale, membre fondateur et vice-présidente du Centre du Patrimoine Musical Libanais, organisatrice de concerts ; elle espère avec le présent ouvrage susciter l’envie d’en savoir plus sur les œuvres de musiciens libanais, pour la plupart méconnues.