А Palmyre, le sanctuaire de Bel n’est plus. Nous ne pourrons plus jouir des jeux de la lumière sur sa belle pierre patinée, ni admirer la qualité de la taille ou la précision des assemblages. Il ne reste que nos souvenirs, si nous avons eu la chance de passer un moment а Palmyre, ou les images des mémoires externes. Ce livre réunit plus de cent cinquante photographies d’un lieu qui accueillit, huit siècles durant, le culte musulman après les cultes chrétien et païen. Des cartes et des dessins d’architecture servent de référence а ces photographies qui conservent une part de l’information relative а la forme des lieux. L’analyse de la morphologie et des rites tente de reconstituer le sens que pouvait avoir cet édifice pour ceux qui l’ont conçu, construit et transformé dans une ville implantée aux marges de la steppe. En espérant que cette réunion de l’Expression et du Contenu restitue une part du Sens des lieux et de l’architecture. Manar Hammad. Né à Beyrouth en 1944, Manar HAMMAD suivit des études de mathématiques, d’architecture et de sémiotique, avant de s’engager dans la recherche et l’enseignement puis dans l’archéologie. Architecte DPLG et Docteur en sémiotique, il aborde l’architecture et la ville pour y chercher un sens qui s’articule sur la forme géométrique et sur les valeurs sous-tendant l’action des hommes. Il a travaillé quatorze ans sur Palmyre, où il a dirigé une mission archéologique (2009-2010) visant à retrouver l’amphithéâtre dont il a repéré les traces sur des photographies aériennes de 1930. Il est l’auteur de PALMYRE, transformations urbaines, publié chez Geuthner. In tempo di guerra la Storia non fa troppe storie e lascia molte scorie. Il Califfato pan-islamico salafita e jihdaista ha investito Palmira ed ha lasciato un segno rovinoso sui monumenti della cittа, tra i meglio preservati, con Efeso e Pompei, dell’antichitа greco-romana. Le immagini ricorsive di distruzioni urbane e di esecuzioni capitali hanno invaso la mediasfera e si sono aggiunte all’agenda dei nostri spaventi. Dissipato il fumo delle esplosioni che hanno parzialmente distrutto i templi di Baalshamin e quello di Bel, non si è dissolta la caligine di una guerra politica e confessionale la cui prima vittima è la veritа. Nonostante l’overdose spettacolare di crolli e di truculente uccisioni, non è facile orientarsi nei cantieri del senso tra omissioni politiche ed eufemismi religiosamente corretti. Con gli occhi velati dal lutto culturale (un “crimine intollerabile contro la civiltà”, I. Bokova, Unesco) è arduo vagliare le affermazioni dogmatiche, le intimidazioni tattiche, le citazioni e le provocazioni. Paolo Fabbri.