« La Geste hilalienne, c’est l’Iliade des Arabes », disait en connaisseur Tâhar Guîga.
Ce récit d’une ampleur exceptionnelle raconte l’histoire des « Fils de Hilâl », un peuple de grands pasteurs nomades originaires des déserts d’Arabie. Répandue sur une aire géographique considérable, la Geste s’est diversifiée ; en témoignent ses modes de transmission fondés sur l’oralité (tradition poético-musicale d’Égypte)
ou, au contraire, sur la lecture d’un manuscrit (Syrie). L’auteur s’attache à la caractérisation de trois des personnages centraux, montrant les préférences que leur accordent traditionnellement, du Mashriq au Maghrib, les amateurs de la Geste.