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Dialecte d'Urmia
Auteur : MAROGULOV Q.I.
Prix (TTC) : 23.00 €
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Parution : 1976
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ISBN 10 : 2705300864
ISBN 13 : 9782705300869
Traduction : KAPELIUK O.
Collection :
G.L.Etudes Chamito-SémitiquesPages : 92
Format (mm) : 160x240
Poids : 190g
Discipline :
Linguistique-DialectologieMots-clés :
syriaque
Auteur :
Prix (TTC) : 45.00 €
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Parution : 2024
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Cette série est destinée à regrouper des études thématiques faisant le
point sur différents aspects de l’histoire ou de la culture syriaques,
celles des communautés chrétiennes dont la langue de culture est le
syriaque (maronites, syriaques catholiques et orthodoxes, assyro-
chaldéens, communautés du Proche-Orient et de l’Inde...).
Les sources syriaques qui nous sont parvenues émanent dans leur grande majorité des élites ecclésiastiques et savantes. Il était donc naturel que les études syriaques se focalisent d’abord sur les doctrines et les pratiques normatives promues par ces auteurs. Au sein de ce champ d’étude, une autre veine historiographique s’est concentrée sur la magie et les sciences occultes. L’adjectif « populaire », entendu dans ces deux acceptions de « répandu » et de « relatif au peuple », est appliqué ici à la notion de religion afin de proposer un autre angle de vision : à travers des textes mais aussi des fresques, des graffitis et des objets magiques, les auteurs mettent en lumière la religion d’un monde mal connu, celui des chrétiens ordinaires de tradition syriaque. Des acteurs tels que les femmes et les paysans, souvent illettrés et donc exclus de la culture ecclésiastique savante et, de ce fait, en grande partie négligés par les chercheurs contemporains, parviennent pourtant à prendre corps au fil des chapitres de ce volume. Les différents contributeurs démontrent qu’« illettré » ne signifiait pas « ignorant » et que « populaire » ne rimait pas nécessairement avec « subversif ». Un autre rapport à l’écrit, à la piété et aux pouvoirs surnaturels émerge plutôt de l’examen des sources, souvent inédites ou sous-exploitées. Enfin, des rituels parfois en marge de la liturgie des Églises institutionnelles sont étudiés ici comme certains rites funéraires, des pratiques magiques et différents aspects du culte des saints.
La multiplicité des approches et des sources convoquées offrira aux syriacisants mais aussi aux historiens et aux folkloristes spécialistes d’autres domaines une première exploration de la religion chrétienne telle qu’elle était vécue au Proche-Orient, de l’Antiquité tardive à la période ottomane. La bibliographie chrono-thématique qui clôt le volume leur permettra de s’orienter dans ces champs encore nouveaux pour les études syriaques.
ISBN 10 : 2705341312
ISBN 13 : 9782705341312
Collection :
Études syriaquesPages : 450
Format (mm) : 160x240
Discipline :
ReligionsMots-clés :
études syriaques ,
magie,
sciences occultes,
religion,
Proche-Orient,
christiannisme
Éléments pour une refondation
Auteur : BOHAS Georges
Prix (TTC) : 39.00 €
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Parution : 2024
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Le premier objectif de l’auteur est de montrer que depuis Nöldeke et Duval les linguistes et grammairiens se sont fourvoyés dans le traitement de la spirantisation des bgdkpt en syriaque. Les uns ont tenté de résoudre le problème en injectant dans les représentations sous-jacentes des voyelles empruntées aux langues voisines (/ketâbâ/>ktâbâ), d’autres ont implanté en syriaque le shewa de l’hébreu (ex. bəgherô). Dans les deux cas, il est facile de mettre en échec ces traitements et de montrer qu’ils doivent être remplacés par une grille de spirantisation de construction très simple qui opère « en surface », sans recourir à ces artifices.
Le deuxième serait d’attirer l’attention sur l’intérêt de la tradition grammaticale syriaque pour l’histoire des théories linguistiques.
Le troisième consiste à mettre en cause le traitement de la phonologie syriaque dans la perspective abstraite inspirée par les œuvres des grammairiens arabes afin de le remplacer par une organisation fondée sur les radicaux, seules formes réelles de la langue, dans la perspective des grammairiens syriaques.
Il s’agit bien là de propositions pour une refondation !
Georges Bohas, arabisant, a commencé l’étude du syriaque en suivant les cours du Pr Guillaumont à Paris, puis il a approfondi ses connaissances auprès de divers ecclésiastiques qui maitrisaient toujours cette langue, comme Mgr Gigawi à Damas et Mgr Bahnan Hindo pour la version occidentale à Hassaké, Mgr Petros Youssif pour la version orientale chaldéenne et Giwargis Athniel pour la version orientale assyrienne. Il s’est également perfectionné auprès du père Graffin à Paris et de Mgr Feghali au Liban. Il enseigne chaque année le syriaque à l’Université d’été en langues de l’Orient organisée par l’université de Lausanne à Venise (San Servolo).
ISBN 10 : 2705341251
ISBN 13 : 9782705341251
Pages : 316
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Linguistique-DialectologieMots-clés :
spirantisation des bgdkpt,
syriaque,
grammaire,
linguistique,
théorie linguistique,
phonologie,
arabe
Auteur : BERTI Vittorio, DEBIÉ M.
Prix (TTC) : 45.00 €
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Parution : 2023
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Cette série est destinée à regrouper des études thématiques faisant le point sur différents aspects de l’histoire ou de la culture syriaques,
celles des communautés chrétiennes dont la langue de culture est le syriaque (maronites, syriaques catholiques et orthodoxes, assyro-
chaldéens, communautés du Proche-Orient et de l’Inde...).
Le thème du droit dans les contextes de présence syriaque, tant sur le plan ethnique que du point de vue de la diffusion des Églises, est essentiel pour comprendre comment les communautés étaient organisées à un certain moment de l’histoire, quels modèles comportementaux et sociétaux étaient ou non admissibles et quelle a été l’évolution dans l’espace et dans le temps des textes et des pratiques.
Héritières des cultures juridiques du Proche-Orient ancien et liées à celles des empires dans lesquels elles se développèrent, la réflexion et la pratique juridiques syriaques, porteuses de leur propre mode autochtone de régulation des relations mercantiles et patrimoniales, ont été fortement enrichies par l’influence des traditions juridiques d’Israël, par la présence en Syrie occidentale de la culture et des institutions juridiques romano-byzantines, par la confrontation en monde iranien avec celle des Perses sassanides, et enfin par le nouveau monde éthique et juridique apparu avec l’avènement de l’Islam à partir du viie siècle dans tout le Proche et Moyen-Orient.
L’expansion des communautés et des Églises de tradition syriaque s’est accompagnée d’une caravane de lois et de traditions jurisprudentielles recueillies, préservées, transmises et constamment intégrées par les lettrés syriaques dans un paysage ethnique et culturel asiatique encore plus vaste. Celui-ci a contribué à façonner un certain « relativisme » vis à vis des systèmes juridiques et des coutumes avec lesquelles les chrétiens syriaques ont appris à composer. De là sont nées une créativité et une liberté dans l’élaboration de solutions pour les différents cas de vie, sous le regard des évêques et des dirigeants communautaires.
Droit des Églises, le droit en syriaque est envisagé dans ce volume dans le contexte des droits impériaux dans lesquels il s’est développé et par rapport auxquels il s’est défini. Droit civil et droit ecclésiastique doivent être ainsi appréhendés en interaction et en situation multilingue, le droit des Églises syriaques entrant en dialogue avec celui des autres communautés religieuses et des États.
Ce volume rassemble une série de contributions visant à présenter les sources du droit en monde syriaque afin de les rendre accessibles aux non-spécialistes. Il a pour but également de faire un point sur les études historiques concernant les contextes dans lesquels textes et corpus sont apparus et l’impact qu’ils ont eu. Il s’intéresse aussi aux pratiques du droit et aux conditions d’exercice de la justice, ouvrant ainsi des fenêtres vers des études d’histoire sociale, d’histoire culturelle et d’études de genre en permettant un accès à des catégories sociales peu représentées dans d’autres types de textes, comme les femmes, les enfants, les esclaves.
Les anciens systèmes notariaux présents dans les contextes araméophones, la manière dont les sources canoniques se rapportent aux juifs et au judaïsme, l’impact de la production canonique alexandrine et des textes synodaux antiochiens dans le contexte syriaque, la réflexion théologique sur le droit séculier, la tradition canonique syro-occidentale, de Sévère d’Antioche aux synodes du ixe siècle, jusqu’à la relation entre le droit canonique et le droit islamique sont autant de sujets étudiés.
ISBN 10 : 2705341152
ISBN 13 : 9782705341152
Collection :
Études syriaquesPages : 494
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Religions-Littérature-Histoire des textesMots-clés :
syriaque,
droit,
étude,
histoire,
culture
Auteur : VILLEY Émilie
Prix (TTC) : 35.00 €
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Parution : 2024
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L’étude du syriaque classique (langue sémitique dérivée de l’araméen d’Édesse) a connu ces dernières années un regain d’intérêt. Il manquait un outil pédagogique adapté au public universitaire francophone. Le présent manuel est le fruit d’un enseignement universitaire dispensé entre 2015 et 2024 et d’une concertation avec des chercheurs et enseignant-chercheurs français spécialistes du syriaque classique (notamment G. Bohas et M. Farina) pour valoriser une approche grammaticale et phonétique renouvelée de cette langue. Adressée aux débutants et faux débutants, la méthode vise à initier à la lecture et à la graphie des trois grandes écritures syriaques classiques. De nombreux exercices, douze leçons de grammaire accompagnées d’enregistrements audio et, en fin de manuel, deux longs extraits de textes (l’un en serṭo relevant de la tradition syriaque occidentale, l’autre en syriaque oriental) permettent d’acquérir un bagage grammatical et lexical suffisant pour commencer à lire de manière autonome un texte syriaque.
Émilie Villey, chargée de recherche au CNRS (UMR 8167 Orient & Méditerranée), a enseigné le syriaque à Paris (ENS, ICP et Sorbonne Université-ÉLASU) et en Normandie (La Nouvelle Qenneshré).
Simon Brelaud, chercheur à l’IFPO-Erbil en Irak, a enseigné le syriaque à l’Université de Californie à Berkeley. Il est en charge du cours de syriaque pour débutants à Sorbonne Université (ÉLASU).
Jean Pflieger collabore aux séminaires syriaques de Sources Chrétiennes (UMR 5189 HiSoMA). Il accompagne des étudiants et des chercheurs dans le perfectionnement de la langue syriaque.
ISBN 10 : 2705341176
ISBN 13 : 9782705341176
Pages : 274
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Linguistique-DialectologieMots-clés :
syriaque,
sémitique,
méthode,
grammaire
colophons syriaques offerts à Françoise Briquel Chatonnet
Auteur :
Prix (TTC) : 58.00 €
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Parution : 2021
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Ces mélanges sont offerts à Françoise Briquel Chatonnet,
directrice de recherche au CNRS, par ses collègues et amis.
Ils rassemblent des contributions portant sur le monde syriaque.
Dirigé par
Simon Brelaud, Jimmy Daccache, Muriel Debié, Margherita Farina, Flavia Ruani et Émilie Villey
ISBN 10 : 2705340919
ISBN 13 : 9782705340919
Collection :
Cahiers d'études syriaquesPages : 564
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Littérature-Histoire des textesMots-clés :
colophon,
syriaque,
calame,
ciseau
Le legs du Père Maroun Mrad
Auteur : CHÉDID Youssef
Prix (TTC) : 36.00 €
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Parution : 2021
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Le chant de langue syriaque est une partie essentielle de la tradition de l’Église maronite qui la lie à ses racines syriaques et qui maintient son ancrage dans le milieu sémitique du début du christianisme. Ce chant se tient au cœur de ses prières, centre de sa vie liturgique et expression de son identité. Le répertoire étudié est l’ensemble des hymnes liturgiques de langue syriaque chantées à l’office monastique selon la tradition de l’Ordre Antonin Maronite. La version interprétée par le principal détenteur de cette tradition au xxe siècle, le père Maroun Mrad (1913-2008), devenue une référence, a été pérennisée par le père Ivar Schmutz-Schwaller dans son enregistrement de 1972. Ce livre commence par la contextualisation historique, littéraire et liturgique de ce répertoire. Il se poursuit par la transcription et l’analyse musicales, selon la méthodologie du diagramme d’analyse mélodique, des 170 hymnes enregistrés. Cette recherche débouche sur une approche typologique mélodique multifactorielle de ces mélodies selon des critères immanents. La polarité modale est au centre de cette typologie : c’est le rapport entre les deux degrés cruciaux que sont la finale et la teneur modales pour chaque hymne, aux côtés du genre (ou type de structuration intervallique) des échelles modales.
Le père Youssef Chédid, moine antonin maronite, a reçu une double formation théologico-liturgique et musicologique. Après des études de philosophie et de théologie à l’Université Saint Thomas d’Aquin (Rome), il a poursuivi une spécialisation en Sciences Ecclésiales Orientales à l’Institut Pontifical Oriental de Rome – section Liturgie. Cela lui a permis d’étudier l’influence réciproque des chants hébraïques et des chants hellénophones sur l’hymnodie syriaque au cours de l’Antiquité et du haut Moyen Âge. Pour ce qui est de son parcours musicologique, et faisant suite à ses études de musicologie à l’Université Antonine au Liban, il a entrepris des études doctorales à l’Université Paris-Sorbonne, couronnées par la soutenance, en 2015, d’une thèse sur les hymnes syriaques de l’Église maronite.
Préambule du Père Général Abbé Maroun Abou Jaoudé
Avant-propos du Père Recteur Michel Jalakh
Préface de François Picard
Postface de Nidaa Abou Mrad
ISBN 10 : 2705340797
ISBN 13 : 9782705340797
Publication : Co-édition les éditions de l'univers
Pages : 392
Format (mm) : 160x240
Discipline :
MusicologieMots-clés :
chant,
Eglise Maronite,
syriaques,
christianisme,
musique
Pèlerins, réfugiés et fabrique communautaire à l’époque ottomane et mandataire 1831-1948
Auteur : FERRAND ANTOINETTE
Prix (TTC) : 30.00 €
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Parution : 2021
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Cet ouvrage a pour objet d’identifier la nature de la diaspora syriaque-orthodoxe de Jérusalem entre 1831 et 1948, par l’étude d’une compilation de registres baptismaux de la communauté, conservés dans la bibliothèque du monastère Saint-Marc de Jérusalem. Sans jamais avoir été un foyer d’implantation majeur de cette Église, le vicariat patriarcal jacobite de Jérusalem connaît toutefois une évolution significative entre l’ère des Tanzīmāt et la fin du mandat britannique : le monastère Saint-Marc, cœur de la présence communautaire, passe ainsi d’un maigre foyer de fidèles accueillant de temps à autre quelques pèlerins, à un refuge pour les rescapés du Sayfo, génocide perpétré au Tur ʿAbdin dans les années 1915. Les syriaques-orthodoxes de Jérusalem sont replacés ici dans le contexte de la Palestine ottomane puis mandataire, et ce afin de mieux cerner les mécanismes sociaux et religieux de leur intégration à cette ville.
Ancienne élève de l’École normale supérieure de Lyon, agrégée d’Histoire et arabisante, Antoinette Ferrand consacre ses recherches à l'histoire des sociétés arabes. Sa thèse porte sur la classe moyenne en Égypte à l'époque nassérienne.
ISBN 10 : 2705340735
ISBN 13 : 9782705340735
Pages : 216
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Religions-Littérature-Histoire des textesMots-clés :
diaspora syriaque-orthodoxe,
Jérusalem,
registres baptismaux,
monastère Saint-Marc,
Pèlerins,
réfugiés,
Auteur : Collectif
Prix (TTC) : 45.00 €
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Parution : 2020
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études syriaques
Cette série est destinée à regrouper des études thématiques faisant le point sur différents aspects de l’histoire ou de la culture syriaques,
celles des communautés chrétiennes dont la langue de culture est le syriaque (maronites, syriaques catholiques et orthodoxes, assyro-
chaldéens, communautés du Proche-Orient et de l’Inde...).
À la lumière de la montée des nationalismes et des tragédies qui ont dévasté les communautés chrétiennes d’Orient au début du xxe siècle, les quatre siècles de domination ottomane qui ont précédé sont encore souvent considérés comme un âge sombre, de décadence et de répression. Ce volume, consacré aux évolutions culturelles, insiste au contraire sur le dynamisme et l’inventivité des chrétiens de tradition syriaque durant cette période.
La juxtaposition d’articles dédiés aux maronites, aux syriaques orthodoxes et aux chrétiens de l’Église de l’Est montre la grande hétérogénéité des situations entre Églises et à l’intérieur de chacune d’elles, mais fait aussi apparaître des évolutions communes. L’époque est avant tout marquée par l’influence toujours plus forte du christianisme moderne, catholique d’abord, puis également protestant. Celle-ci aboutit à des ruptures institutionnelles, avec la formation de dénominations catholiques et protestantes en compétition avec les hiérarchies traditionnelles. Mais surtout, elle amène des changements culturels profonds, avec entre autres l’introduction de l’imprimerie et la croissance de la production de manuscrits.
Dans un contexte de compétition et d’émulation, le retour à la tradition, la recherche des sources, l’appel à l’histoire, ont offert à chaque communauté confessionnelle les instruments pour justifier ses positions institutionnelles et dogmatiques respectives et ainsi renforcer la conscience de soi-même. Ces instruments étaient fournis par la nouvelle érudition européenne, à laquelle des Orientaux apportèrent leur contribution. Une culture standardisée, prenant d’avantage appui sur l’écrit, traçant plus nettement les contours de chaque dénomination, s’est ainsi progressivement mise en place.
La langue syriaque a joué un rôle dans l’éveil de cette conscience. Les nombreux ouvrages linguistiques produits durant la période révèlent à la fois l’attachement à cette langue, et son ignorance, nécessitant un apprentissage. Partout, le syriaque partage le territoire de sa pratique avec l’arabe ou avec des langues vernaculaires. Parmi celles-ci, des dialectes araméens deviennent des langues écrites et littéraires. Au xixe siècle, les enquêtes de linguistes européens, ainsi que les ouvrages et périodiques imprimés par des missionnaires protestants et catholiques, contribuent à l’émergence de formes standardisées de l’araméen moderne, instruments d’une prise de conscience ethno-politique des chrétiens de tradition syriaque.
C’est dans le même contexte et avec l’appui de l’érudition européenne que des narrations historiques, qui constituent encore de nos jours la trame des récits historiques communautaires, furent élaborées à partir du xviie siècle. Elles furent complétées au cours du xixe siècle par les apports de l’archéologie, alors en pleine expansion. Elles contribuèrent à la naissance d’aspirations nationalistes qui toutefois se virent contrariées dans les nouveaux États issus du démantèlement de l’Empire ottoman après la première guerre mondiale.
ISBN 10 : 2705340643
ISBN 13 : 9782705340643
Collection :
Études syriaquesPages : 250
Format (mm) : 160x240
Discipline :
ReligionsMots-clés :
chrétien,
syriaque,
ottoman,
catholique,
protestant,
linguistique
syntaxe et typologie
Auteur : SKAF Rola
Prix (TTC) : 38.00 €
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Parution : 2020
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Cet ouvrage présente pour la première fois une analyse syntaxique et typologique du morphème polyfonctionnel d= du syriaque, une langue du groupe araméen des langues sémitiques du Nord-Ouest qui furent parlées au Proche et Moyen-Orient. Documentée depuis les débuts de l’ère chrétienne, elle s'est répandue comme langue liturgique, et, occasionnellement, comme langue littéraire, parmi des peuples non-araméophones, jusqu’en Chine et au sud-ouest de la côte indienne. Aujourd'hui, elle est la langue liturgique et savante des Chrétiens d’Orient.
Sur la base du corpus des Évangiles dans la traduction de la Peshiṭta, révision des précédentes traductions dites Curetonienne et Sinaïtique, l’évolution de l’ancien démonstratif du proto-sémitique est analysée dans ses différentes fonctions syntaxiques en syriaque et par comparaison avec d’autres langues sémitiques proches. La comparaison avec le grec, langue source des traductions syriaques, montre que celui-ci n’a eu que très peu d’influence sur les traducteurs syriaques.
Six fonctions grammaticalisées sont étudiées d’un point de vue typologique et comparatif : support de détermination, relateur dans le syntagme génitival et les propositions relatives, complémenteur, introducteur de propositions adverbiales et du discours rapporté direct et indirect.
Cet ouvrage s’adresse aussi bien aux spécialistes de l’araméen qu’aux sémitisants et aux typologues, grâce aussi aux nombreux exemples en caractères syriaques, translitérés, glosés (suivant les “Leipzig Glossing Rules”) et traduits.
Rola Skaf est docteure en linguistique. Elle est diplômée de l’INaLCO – Université Sorbonne Paris-Cité et de l’Université de Turin. Spécialiste de sémitique et notamment de syriaque, elle s’intéresse aussi au néo-araméen. La DGLFLF (Délégation Générale à la Langue Française et aux Langues de France - Ministère de la culture et de la communication), a financé son projet sociolinguistique sur le ṭuroyo et le soureth. Conjointement avec ses recherches au sein du laboratoire LACITO-CNRS-UMR 7107, elle continue d’assurer plusieurs missions de terrain auprès de la communauté araméophone en France. Auteure, elle collabore également à la traduction et à l’édition de textes à partir de manuscrits syriaques aux Sources Chrétiennes, CNRS (HiSoMA, UMR 5189).
ISBN 10 : 2705340414
ISBN 13 : 9782705340414
Pages : 368
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Linguistique-DialectologieMots-clés :
analyse syntaxique,
morphème polyfonctionnel d=,
langue,
langue liturgique,
typologie,
syriaque,
syntaxe
et son rôle dans l’histoire du livre chrétien
Auteur : Pacha Miran François
Prix (TTC) : 55.00 €
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Parution : 2020
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Longtemps perçu à tort comme une marge reculée et peu créative de l’Empire byzantin, le monde syriaque n’en a pas moins incarné un rôle déterminant, au cours des derniers siècles de l’Antiquité, dans l’émergence de l’art du livre chrétien. C’est en effet entre Tigre et Euphrate que virent le jour certains des plus anciens manuscrits bibliques illustrés, parmi lesquels la « Bible de Paris », conservée à la Bibliothèque nationale de France (BnF syr. 341), occupe à plus d’un titre une place remarquable. Un siècle après son acquisition mouvementée, au plus fort des tourments qui meurtrirent les communautés syriaques de l’Empire ottoman, le présent ouvrage se propose d’offrir une synthèse des études consacrées à ce manuscrit encore trop méconnu, tout en présentant les avancées décisives des recherches les plus récentes.
Indispensables à une juste compréhension des enjeux de son décor, l’analyse des différents aspects matériels du livre, l’étude de la tradition textuelle dont il est le fruit et l’examen des diverses fonctions dont il a pu être investi offrent des éclairages nouveaux aux questions soulevées par son lieu de création, sa datation, et les techniques picturales mises en œuvre par ses auteurs.
Vingt-quatre miniatures, retraçant la geste de l’ancienne Alliance et illustrant les hauts faits des prophètes, esquissent les contours d’un programme iconographique élaboré et sans équivalent. À travers ces vestiges, le milieu d’origine du manuscrit se dévoile ainsi comme le creuset d’un art original et novateur, irrigué de références visuelles communes aux chrétientés de Méditerranée orientale et traversé de nombreux échos de la spiritualité syriaque.
Diplômé de l’École du Louvre, titulaire d’un master de l’École pratique des hautes études dont est issu ce volume, François Pacha Miran consacre sa thèse de doctorat à l’illustration des lectionnaires syriaques à l’époque médiévale (xi e-xiii e siècle).
ISBN 10 : 2705340490
ISBN 13 : 9782705340490
Collection :
Cahiers d'études syriaquesPages : 335
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Religions-Littérature-Histoire des textesMots-clés :
syriaque,
art,
bible,
chrétien,
décor,
livre chrétien,
bible syriaque,
manuscrits,
art byzantin,
art paléochrétien,
Antiquité tardive,
enluminure
La philosophie en syriaque
Auteur : Collectif, FIORI Emiliano, HUGONNARD-ROCHE Henri
Prix (TTC) : 45.00 €
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Parution : 2019
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Cette série est destinée à regrouper des études thématiques faisant le
point sur différents aspects de l’histoire ou de la culture syriaques,
celles des communautés chrétiennes dont la langue de culture est le
syriaque (maronites, syriaques catholiques et orthodoxes, assyro-
chaldéens, communautés du Proche-Orient et de l’Inde...).
Cible de jugements malveillants pendant un siècle, la philosophie en syriaque a récemment été l’objet d’un renouveau d’intérêt qui en a fait l’un des sujets les plus débattus dans les études syriaques. Les Syriaques ont été regardés dans le meilleur des cas comme de simples transmetteurs aux musulmans de la philosophie grecque, incapables d’une pensée philosophique originale. Si leur rôle crucial de vecteurs culturels n’est pas en question, ce volume se propose pourtant de montrer aussi la spécificité des formes que la philosophie grecque a revêtues en monde syriaque au long d’un millénaire, du iie au xiiie siècle.
Dès le début, la sélection des thèmes et textes philosophiques par les Syriaques témoigne d’une continuité avec les courants contemporains de l’Empire romain et d’une participation active aux débats qui y avaient cours. Un auteur syriaque comme Bardesane pouvait s’insérer avec originalité dans les controverses du monde impérial sur le déterminisme et la providence. La traduction de textes grecs d’éthique et l’utilisation de textes de sagesse attribués aux philosophes grecs attestent un intérêt pour la philosophie comme « exercice spirituel », partagé par les auteurs chrétiens de langue grecque et de langue syriaque, qui dans les mêmes années s’interrogeaient sur la valeur de la paideia hellénique pour l’éducation du chrétien. On pourrait donc parler pour ces premiers siècles d’une philosophie chrétienne gréco-syriaque.
À partir du vie siècle, surtout par l’intermédiaire des miaphysites, la logique aristotélicienne pénètre en monde syriaque. La figure clé pour ce passage est Sergius de Rēš‘aynā (m. 536), et encore une fois la continuité avec le monde grec marque cette entreprise : les commentaires aux œuvres logiques d’Aristote écrits par Sergius et ses successeurs, en particulier au monastère de Qennešre, reprennent la structure des commentaires grecs produits à Alexandrie dans l’Antiquité tardive. Dès le viiie siècle on assiste aussi au développement de la logique parmi les élites ecclésiastiques syro-orientales.
L’essor de la falsafa, la philosophie d’empreinte grecque en monde musulman, produit une rupture de cette continuité gréco-syriaque. Les Syriaques, décisifs dans la transmission de la philosophie à l’Islam, ressentent de plus en plus l’influence de la falsafa. À la fin du premier millénaire, des auteurs chrétiens de culture syriaque écrivent des ouvrages philosophiques en arabe et participent à la phase formative de la falsafa ; au début du deuxième millénaire paraissent des ouvrages philosophiques qui, écrits en syriaque, reflètent les structures conceptuelles de la falsafa. C’est la naissance d’une philosophie syro-arabe, qui culmine dans l’œuvre de Barhebraeus (xiiie siècle).
Le volume s’enrichit de deux contributions bibliographiques qui fourniront au lecteur un panorama exhaustif des sources et des études qui ont été consacrées à la philosophie en syriaque.
ISBN 10 : 2705340421
ISBN 13 : 9782705340421
Collection :
Études syriaquesPages : 456
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Philosophie-PhilologieMots-clés :
syriaques,
philosophie,
philosophie chrétienne gréco-syriaque,
falsafa,
étude
Les auteurs syriaques et leur langue
Auteur : Collectif, FARINA Margherita
Prix (TTC) : 45.00 €
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Parution : 2018
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Cette série est destinée à regrouper des études thématiques faisant le point sur différents aspects de l’histoire ou de la culture syriaques, celles des communautés chrétiennes dont la langue de culture est lesyriaque (maronites, syriaques catholiques et orthodoxes, assyro-chaldéens, communautés du Proche-Orient et de l’Inde…).
La langue et l’écriture syriaques constituent les marques identitaires les plus fortes, par lesquelles ces diverses communautés se définissent et autour desquelles elles se rassemblent. En même temps, la façon dont la langue syriaque est perçue et traitée au fil du temps et chez les différents auteurs est complexe et variable et nécessite une réflexion. Si certains la décrivent comme « la langue du Paradis », en l’identifiant avec la langue du premier homme, d’autres en soulignent le lien avec le grec, qui était dans l’Antiquité classique et tardive la langue de la culture et du savoir scientifique. C’est sur le modèle de la grammaire, de la rhétorique et de la logique grecques que se fondent les premières œuvres linguistiques syriaques, entre vie et viiie siècle, et l’influence de ce premier modèle perdura jusqu’au xiiie siècle.
De fait, l’influence grecque en syriaque dépasse les limites de l’imitation littéraire et concerne à la fois l’orthographe et la structure du lexique et de la syntaxe. Elle se révèle même dans la perception que certains auteurs syriaques avaient de leur langue. Nous avons là un domaine de recherche relativement récent, où l’épigraphie et les études sur le contact linguistique nous offrent des perspectives tout à fait stimulantes.
Avec la conquête islamique, les populations de langue syriaque sont confrontées aussi à la diffusion officielle de la langue arabe. Cette rencontre influe aussi sur la conception par les auteurs syriaques de la grammaire et, à partir du xie siècle, plusieurs d’entre eux s’inspirent de la théorie linguistique arabe pour structurer leurs traités, tandis que d’autres organisent la résistance. Si, dans le domaine de la syntaxe, l’arabe propose une approche et des catégories qui ont finalement été, au moins partiellement, assimilées par le syriaque, sur d’autres questions fondamentales le syriaque garda plus solidement son identité. Il suffit de rappeler qu’aucun des plus grands grammairiens syriaques du Moyen Âge n’utilise la notion de la racine trilitère dans la description de la conjugaison verbale, ni celle de la dérivation nominale ou verbale.
En dépit de l’importance du sujet pour l’appréhension de la culture syriaque, les études consacrées à l’histoire des sciences du langage sont relativement peu nombreuses. Ce volume se présente comme une première invitation à une approche interdisciplinaire de ce thème majeur, rassemblant les contributions de spécialistes de théorie grammaticale, de rhétorique, de logique, mais aussi de littérature, de linguistique comparée etc.
ISBN 10 : 2705340094
ISBN 13 : 9782705340094
Collection :
Études syriaquesPages : 264
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Religions-MythologiesMots-clés :
langue syriaque,
théorie grammaticale,
rhétorique,
logique,
littérature,
linguistique comparée
Le Nouveau Testament en syriaque
Auteur : Collectif, HAELEWYCK Jean-Claude
Prix (TTC) : 45.00 €
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Parution : 2017
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Cette série est destinée à regrouper des études thématiques faisant le point sur différents aspects de l’histoire ou de la culture syriaques, celles des communautés chrétiennes dont la langue de culture est lesyriaque (maronites, syriaques catholiques et orthodoxes, assyro-chaldéens, communautés du Proche-Orient et de l’Inde…).
Le Nouveau Testament a été traduit du grec en syriaque dès le IIe siècle puis à de multiples reprises. La tradition syriaque, qui a notamment transmis l’un des plus anciens témoins du texte, offre un intérêt majeur pour l’étude de l’histoire du texte grec du Nouveau Testament et de ses principales recensions (texte occidental, texte alexandrin et texte byzantin). La tradition syriaque a transmis le Nouveau Testament sous des formes variées. Tatien, au deuxième siècle, a réuni les quatre Évangiles en une seule narration continue : le Diatessaron, utilisé comme texte standard jusqu’au Ve siècle. En parallèle, au moins deux formes dites « vieilles syriaques » ont circulé : la Sinaïtique et la Curetonienne (des vestiges d’une possible troisième forme viennent d’être découverts). Quels sont les rapports chronologiques et littéraires entre ces versions et le Diatessaron ? La Peshitta est le texte reçu par toutes les Églises syriaques. De quand date-t-elle ? Quels sont les principes qui ont conduit à sa réalisation ? Pourquoi a-t-elle été l’objet de révisions ultérieures, en particulier par Philoxène de Mabboug et Thomas de Ḥarqel ? La question du canon, à savoir un ensemble de livres considérés comme normatifs, est donc centrale. Sur ce point la tradition syriaque occupe une position assez originale : les petites Épîtres catholiques et l’Apocalypse ne sont pas unanimement reconnues comme faisant autorité. Pourquoi ce rejet et pourquoi ces livres ont-ils fini par être reçus par certaines Églises syriaques ? Le texte biblique n’est jamais transmis de manière brute. Dans les manuscrits, il peut être divisé en péricopes, être accompagné de notes (« massore ») ou d’illustrations. Tout cela forme le paratexte. Quelles sont les caractéristiques propres des différentes écoles syriaques ?
La tradition indirecte doit aussi être prise en compte. Le texte biblique a été utilisé dans la liturgie. Où en est l’étude des lectionnaires ? Les pères de l’Église syriaque ont cité le texte du Nouveau Testament : ces citations concordent-elles avec les formes textuelles transmises en tradition directe ?
Qu’en est-il enfin des éditions modernes ? Peut-on identifier les manuscrits qui ont servi à la réalisation de la première édition imprimée en 1555 ? Quels en furent les commanditaires et les objectifs ? Comment caractériser les éditions qui ont suivi, en particulier aux XVIe et XVIIe siècles ?
Quelles sont les richesses et les déficiences des éditions actuelles ? C’est à toutes ces questions que le volume veut répondre.
ISBN 10 : 2705339838
ISBN 13 : 9782705339838
Collection :
Études syriaquesPages : 356
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Religions-MythologiesMots-clés :
Nouveau Testament,
tradition syriaque,
église syriaque,
théologie,
épîtres catholiques
Préface et prologue de Nidaa Abou Mrad
Auteur : MAATOUK Toufic
Prix (TTC) : 34.00 €
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Parution : 2016
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Le corpus traditionnel d’hymnes syriaques monodiques modales de l’office divin constitue le noyau générateur de la liturgie de l’Église maronite. Ces hymnes s’inscrivent dans la continuité du syncrétisme qu’a réalisé Saint Ephrem de Nisibe au IVe siècle entre la poésie prédicative chrétienne et des mélodies populaires de caractère dansant rural et communiel. Ce métissage esthétique a marqué de son sceau la facture musicale des chants syriaques et notamment leur morphologie rythmique. Celle-ci se marie de diverses façons à des mélodies-types de nombre restreint que l’on retrouve en sous-jacence des strophes de tête (rīš qōlōs) des hymnes maronites. C’est à l’étude de la composition musicale de ces rīš qōlōs dans une perspective grammaticale musicale générative que s’attelle ce livre. Il part du matériau musical de référence que le Père antonin Maroun Mrad, maître de cette tradition, a enregistré vers 1967. Cet essai applique à ce corpus la procédure d’analyse et de modélisation sémiotique modale que Nidaa Abou Mrad a établie pour les monodies traditionnelles du Levant, à partir de la théorie arabe de l’arborescence grammaticale modale, de l’analyse schenkérienne, de la théorie des vecteurs harmoniques (Nicolas Meeùs) et de la grammaire chomskyenne.
ISBN 10 : 2705339647
ISBN 13 : 9782705339647
Publication : coédition: Université Antonine
Collection :
VariaPages : 288
Format (mm) : 160x240
Discipline :
MusicologieMots-clés :
hymnes syriaques,
hymnes maronites,
Saint Ephrem de Nisibe,
Père antonin Maroun Mrad,
Musicologie
Les controverses religieuses en syriaque
Auteur : Collectif, RUANI Flavia
Prix (TTC) : 45.00 €
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Parution : 2016
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Le christianisme syriaque s’est construit au fil du temps au contact des principales religions de l’Asie occidentale où il évolua. Les controverses avec le judaïsme, le manichéisme, le zoroastrisme et l’islam ont profondément marqué son identité et reflètent le regard que les communautés syriaques ont porté sur les autres, les percevant comme adversaires du présent ou du passé, selon les époques et les régions. Mais la controverse est aussi au cœur de l’histoire interne des chrétientés syriaques : des discours antagonistes s’y sont développés, menant à la scission en courants qui se considéraient mutuellement comme déviants. Le cas le plus célèbre est la controverse qui opposa syro-orthodoxes et syro-orientaux, mais la littérature syriaque révèle de nombreuses autres variantes chrétiennes encore largement méconnues de ces Églises.
L’étude des controverses religieuses en monde syriaque ne relève pas seulement de la dimension proprement dogmatique et théologique, mais ouvre aussi une fenêtre unique sur l’histoire sociale et culturelle des communautés syriaques. Les controverses ont un impact institutionnel, avec la constitution d’Églises séparées ; elles ont une dimension politique, émanant de communautés minoritaires, non-impériales, à Byzance comme dans l’empire perse, puis dans le monde islamique et dans les États latins. Elles possèdent enfin une épaisseur littéraire et apologétique : défiant le cloisonnement des genres, la controverse se retrouve à tous les niveaux d’expression de la vie communautaire, incluant traités polémiques, chroniques, textes apocryphes, livres liturgiques, vies de saints et actes de martyrs, et elle a ses propres codes rhétoriques et stylistiques.
Ce volume collectif offre une vue d’ensemble à jour, inexistante par ailleurs, des controverses religieuses en syriaque, depuis les premiers siècles (IIIe-IVe s.) jusqu’au Moyen Âge (XIVe s.). Il privilégie les analyses de controverses particulières, selon une approche à la fois historique, littéraire et philologique. Les auteurs étudient la part de l’écriture dans la controverse et réfléchissent à la relation entre littérature et réalité, discours de vérité et faits historiques, en dégageant autant que possible les controverses réelles des controverses imaginées et en retraçant la réalité historique des rapports interreligieux décrits par les sources. Dans ce panorama, on voit finalement comment chaque controverse, individuelle en apparence, s’articule en fait avec une ou plusieurs autres ; comment les stratégies polémiques passent d’une cible à l’autre – les adversaires se mélangent et on accuse l’un pour viser l’autre – ; comment les accusations naissent, disparaissent, puis refont surface pour servir les propos de nouvelles controverses.
Cet ouvrage de synthèse cherche à saisir les spécificités syriaques de la controverse par rapport à d’autres traditions, tout en en relevant les emprunts et les legs, et s’adresse donc aussi bien aux syriacisants qu’aux historiens des religions de l’Asie occidentale et plus généralement à tous ceux qui s’intéressent aux débats interreligieux.
ISBN 10 : 2705339616
ISBN 13 : 9782705339616
Collection :
Études syriaquesPages : 454
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Religions-MythologiesMots-clés :
études syriaques,
interreligieux,
controverses,
polémiques,
apologétique,
asie occidentale
Essai de lecture théologique
Auteur : BASSIL Raymond
Prix (TTC) : 33.00 €
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Parution : 2016
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Cet ouvrage porte sur un essai de lecture théologique d’un recueil de chants maronite, le Beth-Gazo (Add. 14.703 ; xiie-xiiie siècles), dédié aux martyrs. Ce recueil renferme, au cœur de ses pages et au milieu de ses strophes, un concept théologique intéressant sur les témoins fidèles du Christ. Loin d’être considéré comme un exposé classique ou même scolastique sur la question, le recueil cherche, par le biais de la poésie sacrée et des hymnes, à dire l’idée du martyre et à présenter les témoins de la foi, et surtout à les célébrer en gardant vivante leur mémoire.
La tradition syro-maronite, comme les autres traditions de l’ensemble de l’Église, a produit des écrits pour exposer sa foi ou pour approfondir tel ou tel aspect de sa réflexion théologique. Mais, la majorité du trésor théologique de l’Église maronite est plutôt d’ordre liturgique. Ce sont les livres de prières qui font le poids dans cette tradition antiochienne d’expression syriaque, beaucoup plus que d’autres disciplines théologiques ou profanes.
Le manuscrit du Beth-Gazo s’inscrit dans cette fidélité à l’école des Pères syriaques. Il se veut dans le prolongement de l’esprit de cet enseignement qui médite et présente la Parole de Dieu, là où le chant sacré, les hymnes métriques et la liturgie disent la foi de la communauté.
ISBN 10 : 2705339210
ISBN 13 : 9782705339210
Collection :
Orients sémitiquesPages : 378
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Epigraphie-ManuscritsMots-clés :
XIIe siècle,
XIIIe siècle,
liturgie,
chants maronites,
théologie,
pères syriaques
Auteur : BUTLÃN (Ibn)
Ce livre n'est pas disponible
Parution : 2008
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Après avoir publié la traduction du « Banquet des prêtres » , œuvre du médecin chrétien syriaque, Ibn Butlân (m.1066) MM. Dagher et Troupeau publient ici la traduction du « Banquet des médecins » du même auteur.
Dans cette maqâma ou « Séance », dédiée au prince régnant à Mayyâfâriqîn, capitale de la Djéziré, l’auteur met en scène un jeune charlatan (le conteur) et un vieux médecin (le héros). Au cours du banquet offert par le vieux médecin, la présentation des mets et leur retrait - sous prétexte de leur nocivité ! alternent avec libations, récitations poétiques et chansons. Mais c’est surtout l’occasion pour les cinq convives, tous médecins, d’interroger le charlatan à tour de rôle, sur les différentes branches de la médecine, au moyen de questions, souvent énigmatiques, auxquelles il est incapable de répondre.
Si cette « Séance » est bien une charge contre les jeunes charlatans, ignorants de l’Art médical et adonnés aux plaisirs mondains, elle est aussi une apologie des vrais médecins, instruits dans la science des Anciens et très attachés à leurs patients. écrite en prose rimée et rythmée et sur un mode humoristique très plaisant, cette « Séance » est un témoignage rare et précieux sur la société médicale arabe au XIe siècle.
Joseph Dagher, docteur en linguistique arabe, est maître de conférences à l’Institut National des Langues Orientales où il enseigne l’arabe oriental. Il est l’auteur de plusieurs articles sur la linguistique arabe et la littérature proverbiale libanaise. Gérard Troupeau, agrégé d’arabe, professeur des Universités, a enseigné l’arabe littéral à l’Institut National des Langues Orientales et la philologie arabe à l’école Pratique des Hautes études. Il est l’auteur de nombreuses publications sur la littérature arabe chrétienne, la linguistique et la médecine arabes.
ISBN 10 : 270533792X
ISBN 13 : 9782705337926
Traduction : DAGHER J., TROUPEAU G.
Collection :
Textes arabes chrétiensPages : 118
Format (mm) : 130x200
Discipline :
Littérature-Histoire des textesMots-clés :
médecine,
religion,
maqama,
iraq,
syriaque,
charlatanisme
Auteur : BUTLÃN (Ibn)
Prix (TTC) : 19.00 €
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Parution : 2004
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« Le Banquet des prêtres » est un petit chef-d’œuvre de la littérature arabe chrétienne ayant pour auteur l’un des plus grands médecins du XIe siècle, le nestorien Ibn Butlan.
Dans ce récit en forme de maqâma ou « séance », genre littéraire inventé au siècle précédent par al-Hamadani, l’auteur, qui connaît bien le milieu clérical jacobite de Mardin, se livre à une satire, toujours humoristisque mais jamais méchante, des petits défauts de certains membres du clergé. Ceux-ci préfèrent mener une vie aisée et raffinée, grâce à la générosité de leurs paroissiens, plutôt que de se livrer à l’étude des disciplines ecclésiastiques comme : le chant liturgique, dont l’auteur analyse scientifiquement les huit modes, et l’éloquence sacrée, dont il fournit deux spécimens en prose rimée.
Joseph Dagher, docteur en linguistique arabe, est maître de conférences à l’Institut National des Langues Orientales où il enseigne l’arabe oriental. Il est l’auteur de plusieurs articles sur la linguistique arabe et la littérature proverbiale libanaise. Gérard Troupeau, agrégé d’arabe, professeur des Universités, a enseigné l’arabe littéral à l’Institut National des Langues Orientales et la philologie arabe à l’école Pratique des Hautes études. Il est l’auteur de nombreuses publications sur la littérature arabe chrétienne, la linguistique et la médecine arabes.
ISBN 10 : 2705337571
ISBN 13 : 9782705337575
Traduction : DAGHER J., TROUPEAU G.
Collection :
Textes arabes chrétiensPages : 64
Format (mm) : 130x200
Discipline :
Littérature-Histoire des textesMots-clés :
vin,
religion,
maqama,
iraq,
syriaque
Publiées, traduites, commentées - Précédées d'un aperçu historique du Mont-Liban aux XIVè-XVè siècles
Auteur : JABRE-MOUAWAD Ray
Prix (TTC) : 28.00 €
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Parution : 2001
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…Ces deux lettres qu’Ibn al-Qilāī a adressées au Mont-Liban, ont été écrites vers 1496 pour l’une et en mai 1499 pour l’autre. Quelques lignes directrices de la pensée de l’auteur, qui sous-tendent l’ensemble de son œuvre, y apparaissent : sa vision du Mont-Liban « pays des saints ». Les « erreurs » des maronites qui « souillent » ce pays idéal. Les châtiments qui les frappent en conséquence. Mis à part le lien mystique que l’auteur établit entre les maronites et la montagne libanaise, on perçoit également dans ces deux lettres le grand tournant que l’église maronite va être amenée à prendre pour rompre l’isolement où l’avaient confinée des Mamelouks. à savoir son éloignement, qui ne sera jamais définitif, de ses racines culturelles syriaques et son rapprochement de plus en plus décisif avec l’église de Rome…
ISBN 10 : 2705337148
ISBN 13 : 9782705337148
Collection :
VariaPages : 308
Format (mm) : 160x240
Poids : 500g
Illustrations : 2 cartes
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
religion,
syriaque,
maronite