Anthologie de textes sur Djeddah, 1697 - 1939
Auteur : BLIN Louis
Prix (TTC) : 45.00 €
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Parution : 2019
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Les écrits français sur la ville de Djeddah forment un corpus riche et méconnu. Des auteurs prestigieux comme Alexandre Dumas, Arthur de Gobineau, Victor Hugo, Jules Verne, Paul Nizan, Albert Londres, Joseph Kessel ou Paul Morand y côtoient des dizaines de voyageurs oubliés et des signatures moins célèbres. Sa constitution au XIXe siècle est liée à l’éveil de l’intérêt de la France pour le bassin de la mer Rouge et le pèlerinage à La Mecque, à mesure qu’elle devenait une puissance musulmane. Le consulat de France, ouvert en 1839 à Djeddah, deviendra le port d’attache de voyageurs attirés par une région restée jusqu’alors méconnue par la culture européenne. Ainsi est-ce par le biais de cette ville que les Français découvrirent l’Arabie, sur les plans humain, politique, religieux et littéraire. Elle fut le creuset d’un savoir français aujourd’hui oublié.
Cette anthologie exhume les sources françaises de l’histoire de l’Arabie. Elle rassemble, introduit et commente plus de deux cents écrits d’une précision remarquable sur Djeddah, souvent d’une grande valeur littéraire. Ces textes en dressent un tableau évolutif fourmillant de détails sur tous les aspects de sa vie quotidienne, qui permet de suivre son évolution et celle du regard français sur l’Arabie. L’occultation de l’Arabie dans l’imaginaire français dans la seconde partie du XXe siècle a contribué à effacer ces écrits du patrimoine orientaliste, qu’ils relèvent du domaine documentaire, du récit de voyage ou de la fiction. Djeddah y avait pourtant sa place pendant près d’un siècle, en particulier grâce au fameux tombeau d’Ève, qui reliait le patrimoine commun aux grands monothéismes à l’espace symbolique oriental.
Louis Blin, docteur en histoire et arabisant, a été consul général de France à Djeddah de 2012 à 2015. Il a publié de nombreux livres et articles sur le monde arabe contemporain.
Préface : Philippe Petriat
ISBN 10 : 2705340117
ISBN 13 : 9782705340117
Pages : 788
Format (mm) : 160x240
Illustrations : Gravures et dessins
Discipline :
Histoire-LittératureMots-clés :
Djeddah,
Péninsule Arabique,
Anthologie,
Patrimoine orientaliste
Les auteurs syriaques et leur langue
Auteur : Collectif, FARINA Margherita
Prix (TTC) : 45.00 €
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Parution : 2019
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Cette série est destinée à regrouper des études thématiques faisant le point sur différents aspects de l’histoire ou de la culture syriaques, celles des communautés chrétiennes dont la langue de culture est lesyriaque (maronites, syriaques catholiques et orthodoxes, assyro-chaldéens, communautés du Proche-Orient et de l’Inde…).
La langue et l’écriture syriaques constituent les marques identitaires les plus fortes, par lesquelles ces diverses communautés se définissent et autour desquelles elles se rassemblent. En même temps, la façon dont la langue syriaque est perçue et traitée au fil du temps et chez les différents auteurs est complexe et variable et nécessite une réflexion. Si certains la décrivent comme « la langue du Paradis », en l’identifiant avec la langue du premier homme, d’autres en soulignent le lien avec le grec, qui était dans l’Antiquité classique et tardive la langue de la culture et du savoir scientifique. C’est sur le modèle de la grammaire, de la rhétorique et de la logique grecques que se fondent les premières œuvres linguistiques syriaques, entre vie et viiie siècle, et l’influence de ce premier modèle perdura jusqu’au xiiie siècle.
De fait, l’influence grecque en syriaque dépasse les limites de l’imitation littéraire et concerne à la fois l’orthographe et la structure du lexique et de la syntaxe. Elle se révèle même dans la perception que certains auteurs syriaques avaient de leur langue. Nous avons là un domaine de recherche relativement récent, où l’épigraphie et les études sur le contact linguistique nous offrent des perspectives tout à fait stimulantes.
Avec la conquête islamique, les populations de langue syriaque sont confrontées aussi à la diffusion officielle de la langue arabe. Cette rencontre influe aussi sur la conception par les auteurs syriaques de la grammaire et, à partir du xie siècle, plusieurs d’entre eux s’inspirent de la théorie linguistique arabe pour structurer leurs traités, tandis que d’autres organisent la résistance. Si, dans le domaine de la syntaxe, l’arabe propose une approche et des catégories qui ont finalement été, au moins partiellement, assimilées par le syriaque, sur d’autres questions fondamentales le syriaque garda plus solidement son identité. Il suffit de rappeler qu’aucun des plus grands grammairiens syriaques du Moyen Âge n’utilise la notion de la racine trilitère dans la description de la conjugaison verbale, ni celle de la dérivation nominale ou verbale.
En dépit de l’importance du sujet pour l’appréhension de la culture syriaque, les études consacrées à l’histoire des sciences du langage sont relativement peu nombreuses. Ce volume se présente comme une première invitation à une approche interdisciplinaire de ce thème majeur, rassemblant les contributions de spécialistes de théorie grammaticale, de rhétorique, de logique, mais aussi de littérature, de linguistique comparée etc.
ISBN 10 : 2705340094
ISBN 13 : 9782705340094
Publication : Margherita Farina
Pages : 264
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Religions-MythologiesMots-clés :
langue syriaque,
théorie grammaticale,
rhétorique,
logique,
littérature,
linguistique comparée
Guide pratique
Photographies de Houda Kassatly
Auteur : SAMADI NAAMAN Hana
Prix (TTC) : 22.00 €
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Parution : 2018
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Cette promenade muséale aux pays des Cèdres n’a pas de prétention. Elle a pour objectif de souligner l’effort patrimonial tant privé que public, de vous inciter à la découverte, de piquer votre curiosité : voir le lit où a dormi Charles de Gaulle, se rendre à la maison du père de la nation, s’émerveiller devant des pierres d’une beauté rutilante, plonger dans les richesses insoupçonnées des profondeurs abyssales… Apprendre l’histoire du Liban par ses sites archéologiques, sa monnaie, ses métiers, ses outils agraires, ces expressions artistiques diverses et variées ; admirer l’ingéniosité de la première imprimerie en lettres arabes ; se recueillir devant les reliques des saints pour une intercession ou la paix intérieure : voilà tout un programme ! Les collectionneurs ne sont pas en reste dans ce guide pratique : miniatures, toiles, icônes, mosaïques, manuscrits, rien n’arrête leur passion.Des objets éclectiques ou valeureux, témoins discrets de savoir-faire traditionnels tombés dans l’oubli sont exhibés dans des lieux et des conditions très variables. Vous n’avez plus d’excuses : la route des musées du Liban est tracée.
Il ne vous reste plus qu’à l’emprunter.
ISBN 10 : 2705340087
ISBN 13 : 9782705340087
Publication : co-édition Alyan
Pages : 252
Format (mm) : 140x200
Illustrations : 1 carte
Discipline :
Ouvrages généraux et diversMots-clés :
Liban,
Muséographie,
Patrimoine
La diplomatie allemande dans la Beyrouth ottomane
Auteur : CHAAYA Saïd
Prix (TTC) : 35.00 €
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Parution : 2018
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De 1878 à 1913, Girgi Dimitri Sursock, drogman au consulat général de l’Empire d’Allemagne à Beyrouth, entretient une correspondance suivie avec Martin Hartmann, orientaliste de renom, établi à Berlin après avoir travaillé au Proche-Orient. Les deux hommes s’apprécient d’autant plus qu’ils partagent un intérêt commun pour les religions, l’histoire et la géographie de ces pays, leurs littérature et philologie, sans oublier leurs arts et techniques. Leur commune appartenance à la franc-maçonnerie renforce leur amitié, vraie fraternité d’esprit tissée au travers de ces pages.
Restées jusqu’à présent inédites, les lettres de Girgi Dimitri Sursock adressées à Martin Hartmann conduisent le lecteur à la rencontre de nombreuses personnalités de premier plan de Beyrouth au tournant du XXe siècle, diplomates et archéologues, négociants, militaires et voyageurs. De nationalités diverses G. D. Sursock est le lien qui les unit. Il est, pour eux, une clef ouvrant sur la compréhension des cultures du monde arabe. Les lettres rendent ainsi témoignage d’une ville en mouvement, Beyrouth, d’une nation en construction, le Liban moderne.
Le présent livre rassemble toutes les lettres répertoriées de G. D. Sursock à M. Hartmann, rédigées en français, en arabe, en allemand, et parfois dans l’une et l’autre langue au gré des paragraphes. Elles sont éditées, traduites en français, analysées et commentées. Elles permettent de cerner les réseaux intellectuels, politiques, diplomatiques et économiques aux seins desquels se situe et agit un membre éminent d’une des plus notables familles beyrouthines, les Sursock.
Saïd Chaaya est historien du Proche-Orient, docteur en histoire contemporaine de l’École Pratique des Hautes Études, EPHE-Sorbonne, Paris. Ses recherches portent sur l’histoire intellectuelle et politique du XIXe siècle au Proche-Orient, avec un intérêt particulier pour la province ottomane de Syrie. Rattaché au CNRS-GSRL, Groupe Sociétés Religions Laïcités, il est chercheur associé à l’Institut Français des Études Anatoliennes à Istanbul (IFEA). Membre de plusieurs sociétés savantes : la Société historique libanaise, la Société libanaise pour les études ottomanes et la Middle East Studies Association, il a enseigné un an à l’University of California Los Angeles (UCLA). Son livre précédent paru chez Geuthner s’intitule : Beyrouth au XIX‑e siècle, entre confessionnalisme et laïcité.
ISBN 13 : 9782705340193
Pages : 390
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
Monde arabe,
Liban,
Beyrouth,
Franc-maçonnerie,
Histoire,
Diplomatie
Aux sources de la république libanaise - seconde partie. Les deux tomes ne peuvent être vendus séparément.
Auteur : VAN LEEUW Michel
Prix (TTC) : 38.00 €
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Parution : 2018
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Émile Eddé, un nom, un homme, une figure politique que l’on retrouve pendant près de quarante ans à toutes les étapes de la création de la République libanaise et pourtant tellement méconnu. Pourquoi Émile Eddé a-t-il été éradiqué de l’histoire de son pays alors qu’il en a été l’un des acteurs principaux et père fondateur de la République ?
Certes, Émile Eddé avait sa conception du Liban et de ses institutions. Celle-ci ne pouvant aboutir, il décide alors de défendre l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale, telles que fixées par les autorités mandataires. Le principal reproche qui lui sera fait est ce lien fort avec la France. Il a toujours voulu que cette Grande Puissance représente les garanties de viabilité et d’indépendance pour le Liban. Président en 1936, Émile Eddé pensera y parvenir avec le « Traité d’Amitié et d’Alliance franco-libanais » ; ce Traité ne sera jamais ratifié par la France. En politique intérieure, sa rivalité avec Béchara al-Khoury est devenue légendaire, tout comme son amitié avec Riyad al-Sulh, avant que ce dernier devienne président du Conseil. Émile Eddé a profondément réformé les institutions libanaises et défendu la Constitution par rapport aux exigences des Hauts Commissaires pendant ses présidences du Conseil, en 1929, et de la République, en 1936.
Alors pourquoi en novembre 1943, en pleine crise d’indépendance, Émile Eddé, accepte-t-il d’être nommé à la tête de l’État, par les autorités mandataires ? Nous en verrons les raisons. Cette crise durera dix jours et sonnera le glas de sa carrière sur l’avant-scène politique libanaise. Démis de ses prérogatives parlementaires, Émile Eddé échappera de justesse à une Cour de Justice spéciale pour le juger et le condamner pour haute trahison, lors de ce coup d’état blanc des autorités françaises. Il crée, par la suite, le « Bloc National », nouveau parti politique par le biais duquel il tentera d’organiser une véritable opposition au régime imposé par le président de la République, Béchara al-Khoury, son grand ennemi de toujours. Après les élections falsifiées de 1947, l’opposition se renforce encore. Sur le point d’arriver à un accord avec les autres partis d’opposition, il meurt soudainement d’une crise de tachycardie, le 27 septembre 1949. Des funérailles nationales lui ayant été refusées par Béchara al-Khoury, la population libanaise fit de son enterrement un plébiscite national contre la politique du Président et du gouvernement en place.
Ce 2e volume analyse, tout à la fois, sa présidence de la République, le « Traité d’Amitié et d’Alliance franco-libanais », la crise de novembre 1943, la création du « Bloc National » et son rôle comme membre de l’opposition jusqu’à son décès en septembre 1949.
Michel Van Leeuw est né en Belgique en 1956. Il a enseigné à San Francisco (1980-1983) et à Beyrouth (1983-1986). Il obtient sa Maîtrise en Histoire en 1986 et son D.E.A. en Relations Internationales l’année suivante à L’Université de Haute Bretagne-Rennes II. Il entame alors sa thèse de Doctorat et participe à de nombreux colloques. Il a aussi été invité dans le cadre d’un “Visiting Fellowship”, par le Center for Lebanese Studies et le Saint Anthony’s College, à Oxford. Il interrompt ses recherches pour raisons professionnelles. En 2000 et 2001, il reprend ses recherches et achève sa thèse de Doctorat en Relations Internationales (section Moyen-Orient ‒ Liban) sous la direction du Professeur Jacques Thobie, à l’Université de Paris 8 Vincennes à Saint Denis, thèse qui recevra les félicitations du Jury.
ISBN 10 : 2705340056
ISBN 13 : 9782705340056
Traduction : Préface de Jacques Thobie
Collection :
VariaTome : 2
Pages : 406
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
Liban,
République Libanaise
Aux sources de la république libanaise - première partie. Les deux tomes ne peuvent être vendus séparément.
Auteur : VAN LEEUW Michel
Prix (TTC) : 42.00 €
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Parution : 2018
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Émile Eddé, un nom, un homme, une figure politique que l’on retrouve pendant près de quarante ans à toutes les étapes de la création de la République libanaise et pourtant tellement méconnu. Pourquoi Émile Eddé a-t-il été éradiqué de l’histoire de son pays alors qu’il en a été l’un des acteurs principaux et père fondateur de la République ?
Certes, Émile Eddé avait sa conception du Liban et de ses institutions. Celle-ci ne pouvant aboutir, il décide alors de défendre l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale, telles que fixées par les autorités mandataires. Le principal reproche qui lui sera fait est ce lien fort avec la France. Il a toujours voulu que cette Grande Puissance représente les garanties de viabilité et d’indépendance pour le Liban. Président en 1936, Émile Eddé pensera y parvenir avec le « Traité d’Amitié et d’Alliance franco-libanais » ; ce Traité ne sera jamais ratifié par la France. En politique intérieure, sa rivalité avec Béchara al-Khoury est devenue légendaire, tout comme son amitié avec Riyad al-Sulh, avant que ce dernier devienne président du Conseil. Émile Eddé a profondément réformé les institutions libanaises et défendu la Constitution par rapport aux exigences des Hauts Commissaires pendant ses présidences du Conseil, en 1929, et de la République, en 1936.
Alors pourquoi en novembre 1943, en pleine crise d’indépendance, Émile Eddé, accepte-t-il d’être nommé à la tête de l’État, par les autorités mandataires ? Nous en verrons les raisons. Cette crise durera dix jours et sonnera le glas de sa carrière sur l’avant-scène politique libanaise. Démis de ses prérogatives parlementaires, Émile Eddé échappera de justesse à une Cour de Justice spéciale pour le juger et le condamner pour haute trahison, lors de ce coup d’état blanc des autorités françaises. Il crée, par la suite, le « Bloc National », nouveau parti politique par le biais duquel il tentera d’organiser une véritable opposition au régime imposé par le président de la République, Béchara al-Khoury, son grand ennemi de toujours. Après les élections falsifiées de 1947, l’opposition se renforce encore. Sur le point d’arriver à un accord avec les autres partis d’opposition, il meurt soudainement d’une crise de tachycardie, le 27 septembre 1949. Des funérailles nationales lui ayant été refusées par Béchara al-Khoury, la population libanaise fit de son enterrement un plébiscite national contre la politique du Président et du gouvernement en place.
Ce 1er volume restitue les contextes géographique et historique avant la naissance d’Émile Eddé et se poursuit par son évolution politique depuis 1916 jusqu’à son accession à la présidence de la République en 1936.
Michel Van Leeuw est né en Belgique en 1956. Il a enseigné à San Francisco (1980-1983) et à Beyrouth (1983-1986). Il obtient sa Maîtrise en Histoire en 1986 et son D.E.A. en Relations Internationales l’année suivante à L’Université de Haute Bretagne-Rennes II. Il entame alors sa thèse de Doctorat et participe à de nombreux colloques. Il a aussi été invité dans le cadre d’un “Visiting Fellowship”, par le Center for Lebanese Studies et le Saint Anthony’s College, à Oxford. Il interrompt ses recherches pour raisons professionnelles. En 2000 et 2001, il reprend ses recherches et achève sa thèse de Doctorat en Relations Internationales (section Moyen-Orient ‒ Liban) sous la direction du Professeur Jacques Thobie, à l’Université de Paris 8 Vincennes à Saint Denis, thèse qui recevra les félicitations du Jury.
ISBN 10 : 2705340049
ISBN 13 : 9782705340049
Traduction : Préface de Jacques Thobie
Collection :
VariaTome : 1
Pages : 482
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
Liban,
République Libanaise
Les écrits d’Albert Naccache 1917 - 1951
Auteur : NACCACHE Pierre
Prix (TTC) : 32.00 €
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Parution : 2018
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Ingénieur diplômé de l’Université de Lausanne en 1911, Albert Naccache a marqué les années du Mandat français au Liban par ses réalisations. Le Liban lui doit, par exemple, les premières usines hydroélectriques libanaises, la conception du barrage du Litani ainsi que des planifications de l’électrification et de la valorisation des eaux de tout le territoire. La mise en œuvre du volet concernant les eaux restera longtemps réduite à la seule réalisation du barrage et à quelques projets d’irrigation.
Inlassable promoteur d’une industrialisation adaptée aux conditions du pays, Albert Naccache a développé ses idées dans le cadre d’une réflexion globale économique et politique. Consterné par l’évolution du Liban, il a fortement critiqué autant l’administration mandataire que les politiciens libanais.
Les écrits regroupés dans ce livre offrent une vision d’un pan peu traité de l’histoire libanaise. Ils suggèrent qu’une occasion historique d’établir un autre Liban, « rationalisé », n’a pas été saisie. Alors que se profile le centenaire de la création d’un Liban né sous le signe d’intérêts divergents, une lecture rétrospective de ce patrimoine s’impose !
Petit-fils d’Albert Naccache, mathématicien de formation, architecte informatique de profession, Pierre Naccache est passionné par l’histoire du Liban et de la Palestine de la première moitié du vingtième siècle.
ISBN 10 : 2705340063
ISBN 13 : 9782705340063
Collection :
VariaPages : 290
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
Liban,
Mandat français,
réformisme
Postface musicologique : Saif Ben Abderrazak -
Texte arabe : Dima Rifaï
Auteur : SALEH KAYALI Zeina
Prix (TTC) : 28.00 €
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Parution : 2018
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Wadia Sabra (1876-1952) est connu comme compositeur de l'hymne national libanais et fondateur du Conservatoire national supérieur de musique du Liban. Mais il est bien plus que cela, et notamment l'un des premiers à “importer” l'écriture musicale au Liban. Son catalogue compte un grand nombre d’œuvres vocales et instrumentales à côté d’une riche activité de musicologue. Cet ouvrage, dont la principale source est le fonds Wadia Sabra, déposé par sa famille au Centre du Patrimoine Musical Libanais CPML), revient sur l’étonnant parcours de celui qui peut être considéré comme le père fondateur de la musique savante libanaise.
Figures musicales du Liban est une collection dont le but est de faire connaître le patrimoine musical libanais des XXe et XXIe siècles. Toute personne ayant contribué par son travail ou sa passion à apporter une pierre à l’édifice encore fragile des musiques savantes libanaises peut y trouver sa place. Aux couleurs de l’âme libanaise, tantôt d’Orient ou d’Occident, pont entre les cultures, le patrimoine musical libanais trouve ici un écrin qui lui donne, auprès des Libanais ainsi que des mélomanes en général, la visibilité qu’il mérite.
Zeina Saleh Kayali s’attache depuis de nombreuses années à faire connaître le patrimoine musical libanais. Chargée de mission à la Délégation du Liban auprès de l’UNESCO et vice-présidente du Centre du Patrimoine Musical Libanais (CPML - Espace Robert Matta), elle a fondé et dirige cette collection.
ISBN 10 : 2705340025
ISBN 13 : 9782705340025
Collection :
Figures Musicales du LibanTome : 5
Pages : 300
Format (mm) : 125x180
Discipline :
MusicologieMots-clés :
Figures musicales du Liban,
collection,
patrimoine musical libanais,
musiques savantes libanaises,
musicologie
Auteur : BOHAS Georges, ROQUET Gérard
Prix (TTC) : 30.00 €
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Parution : 2018
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Peut-on parler de lecture laïque du Coran ou, selon la terminologie d’Adonis, de lecture « areligieuse » ? Cela nous semble possible en nous situant dans la perspective définie par Th. Römer : « Il s’agit d’appliquer à la Bible (ici au Coran) les mêmes méthodes de lecture et de décryptage que pour les récits d’Homère. Je n’ai jamais considéré que la Bible devait être traitée comme un texte à part ». C’est une démarche analogue, et combien fructueuse, qui a été suivie par Finkelstein et Silberman dans La Bible dévoilée.
La première partie du livre est consacrée à des études littéraires. En mobilisant des données empruntées à des sources coptes, hébraïques, syriaques et grecques, elle permet de reformuler et de résoudre plusieurs problèmes d’interprétation, de traduction et de datation.
La seconde partie entreprend d’abord de démontrer que, formellement, le Coran entretient un lien profond avec la poésie préislamique, exactement comme la poésie libre moderne avec la poésie classique. Notre étude établit ainsi une continuité structurelle entre la poésie ancienne et le Coran, qui se voit de ce fait restauré dans un continuum. Ensuite, en mettant en évidence la présence du style formulaire dans le Coran, elle établit un autre lien entre celui-ci et la poésie préislamique dont de nombreuses études ont mis en lumière, depuis longtemps, le caractère formulaire.
ISBN 10 : 2705340070
ISBN 13 : 9782705340070
Pages : 200
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Linguistique-DialectologieMots-clés :
Islam,
Coran,
étude laïque
Auteur : Joseph & Adonis Nehmé
Prix (TTC) : 32.00 €
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Parution : 2018
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Ces contes reflètent plusieurs aspects de la vie populaire libanaise d’antan, bien avant le déferlement de la modernité dans la vie quotidienne. Ils divertissaient petits et grands.
Un père et un fils, Joseph puis Adonis Nehmé – deux hommes de poigne – ravivent ces paroles de femmes – ici celles de Loulou, Saada et Rosa – qui tissent et transmettent souvenirs, imaginaire et identité libanaises.
Le commandant de gendarmerie Joseph Nehmé est né en 1910 à Deir el-Qamar où il fit ses études avant de rentrer au séminaire de l’ordre mariamite du couvent Notre-Dame de Loueizé. Il renonça à la vie ecclésiastique et intégra la gendarmerie où il atteignit le rang de commandant. Il se consacra à l’écriture d’une histoire de cette dernière puis à celle de l'émir Fakhreddine Maan enfin à celles du Liban à l'époque des émirs. Il s’intéressa au folklore libanais puisé dans les récits de village. Du recueil de ces histoires naquirent Les Contes de ma grand-mère et autres contes du Liban.
Le général Adonis Nehmé est né en 1943 à Baabda au Liban. Il intègre l’école militaire de l’armée et poursuit sa spécialisation militaire en France, en Grande-Bretagne puis aux États-Unis. Il occupe successivement les postes d’attaché militaire à Paris et Washington, directeur des affaires géographiques, commandant de la brigade médicale, conseiller d’Émile Lahoud alors commandant en chef de l’armée puis président de la République. Il rédigea ses Mémoires, en écho à la période de troubles au Liban, de 1975 à 1990, puis se consacra à ce recueil de contes.
ISBN 10 : 2705339821
ISBN 13 : 9782705339821
Pages : 0
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Poétique - Ethnologie - EthnomusicologieMots-clés :
Liban,
contes
L'art au service de la foi
Auteur : Amir Harrak
Prix (TTC) : 55.00 €
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Parution : 2018
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Le monastère consacré à mar Behnam, dans la plaine de Mossoul, est un des plus beaux exemples de l’art chrétien du Nord de l’Irak. Ses monuments les plus remarquables sont le martyrion, le baptistère, et l’église, tous rénovés au xiiie siècle, au temps du roi atabeg de Mossoul Badr-al-din Lu’lu’. L’ancien martyrion contient la relique d’un martyr de l’époque sassanide dont le nom, Beh-nām, est persan. L’église est antérieure au xiie siècle selon une inscription syriaque qui commémore des rénovations dans son sanctuaire.
Le répertoire architectural et iconographique du xiiie siècle à Mar-Behnam est riche et brillant. Toutes les portes sont munies de doubles linteaux décorés de serpents entrelacés, des têtes de lions, le lion étant le symbole des rois seldjoukides, des stalactites, et des croix, et de longues bandes de palmettes décorent le haut des murs. Le matériau de construction est surtout la pierre locale, utilisée par les anciens Assyriens, et le plâtre moulé avec lequel fut construite une voûte en forme d’étoile. Les inscriptions en syriaque, exécutées probablement par un moine de Qaraqosh, se mêlent harmonieusement avec l’iconographie.
Ce livre contient la première traduction française des Actes de mar Behnam, qui furent composés probablement au début du iie millénaire, qui donnent une idée sur le monument à cette époque. Il comprend également une analyse approfondie de l’architecture, de l’iconographie et de l’épigraphie de ce monastère. Le contenu et les innombrables photos permettront d’admirer ce monument, fortement endommagé lors de l’occupation de la région par l’État islamique, et contribueront à la discussion sur l’art et l’architecture de la région de Mossoul tant au xiiie qu’au xviiie siècle, au temps des rénovations.
Amir Harrak est professeur d’araméen à l’université de Toronto (Canada). Il a publié en 2010 le volume Syriac and Garshuni Inscriptions of Iraq, dans le Recueil des inscriptions syriaques édité par l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.
ISBN 10 : 2705340032
ISBN 13 : 9782705340032
Collection :
Cahiers d'études syriaquesPages : 288
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire-Géographie
Auteur : IBN EL-‘ARABÎ
Prix (TTC) : 35.00 €
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Parution : 2018
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S’il ne fallait étudier qu’une seule oeuvre d’Ibn el-‘Arabî,
ce devrait être celle-ci. Méditée encore de nos jours par les
Çûfîs qui y trouvent les bases essentielles à la restauration
d’une spiritualité opérante de la fin des temps, elle manifeste
de manière magistrale le redressement global nécessaire à
toute démarche spirituelle, quelle qu’en soit la tradition.
Éminemment centrale, elle voit le jour à Mekka en décembre
1203, son auteur a quarante ans, il est à la moitié de sa vie. Il
avait quitté son Andalousie natale depuis trois ans et, entouré
de disciples de tous horizons, il entame une phase qui évoque
celle du Prophète lorsqu’il reçut la révélation au même âge,
même endroit, et commença à s’entourer de fidèles de toutes
conditions. Ibn el-‘Arabî savait qu’il était le Sceau de la Sainteté
muhammadienne, tout comme Muhammed fut et sera à jamais
le Sceau de la Prophétie. Élevé en Islâm au rang de Cheikh
Akbar, Doctor Maximus, il remplit cette fonction embrassant
dans sa double autorité exotérique et ésotérique toutes les
disciplines et gnoses que cette religion recèle. Son kérygme
fait écho à : Inçah ‘ibêdî ! Conseille Mes serviteurs, ordre divin
reçu à Almería, Fès, Mekka, Damas… Mû par cette injonction
réitérée et sans appel, il écrit cette oeuvre majeure : Rûh el-
Qudus fî Munâçahet en-Nefs, épître qu’il enseignera sa vie durant.
Cette édition comporte le texte arabe établi et commenté
sur la base de cinq manuscrits, une traduction française inédite
et annotée, précédée d’un préliminaire intitulé De l’Ami
à l’Âme, destiné à ancrer cette oeuvre ici et maintenant.
Après des études en chimie, Sakhr Benhassine se tourne vers les
études religieuses. Chercheur depuis plus de trente ans, il étudie la religion
sous ses diverses formes, en particulier l’Islâm auprès d’éminents maîtres
au Maghreb et au Machreq. Partisan d’une refonte de l’entendement du
religieux et de l’esprit philosophique, il est l’auteur d’un grand ouvrage
de fond intitulé Fahm aç-Çalât, mais aussi de nombreux essais,
traductions et articles.
ISBN 10 : 2705339029
ISBN 13 : 9782705339029
Traduction : Sakhr Benhassine
Pages : 710
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Religions-MythologiesMots-clés :
Islam
Auteur : BORD Lucien-Jean
Prix (TTC) : 29.00 €
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Parution : 2018
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Langage universel, la musique constitue l’un des attributs privilégiés de l’espèce humaine. L’histoire étudiée dans ce livre s’étend sur une longue durée puisque deux millénaires séparent Enḫeduanna, la princesse musicienne fille de Sargon d’Agadé et l’auteur du Livre de Daniel. C’est une très large séquence historique, mais dans un cadre géographique constant que l’on peut définir comme s’étendant du rivage méditerranéen à l’ouest aux monts du Zagros à l’est et de l’Anatolie au nord jusqu’au Golfe persique au sud. Les évolutions sociétales, religieuses et techniques advinrent sur le fond commun de la « civilisation des Sémites ».
La musique, aspect capital de cette civilisation, est un bon exemple de la manière dont évolue un art tout en restant dans une pérennité de transmission. On constate une persistance certaine des instruments dont les cordes – lyres et harpes – traversent l’espace et le temps, depuis Sumer au troisième millénaire jusqu’à Jérusalem au premier. Malgré une certaine uniformité de l’art musical dans les lieux et temps qui intéressent notre étude, on perçoit des particularités locales, des spécialisations, des lieux qui étendent leur influence par la formation que l’on y reçoit. Les musiciens répandaient leur savoir et leurs techniques, leur vocabulaire aussi.
Le chant, les instruments, mais aussi la danse comme expres-sion de joie en même temps qu’acte cultuel, nous permettent de mieux comprendre ces civilisations qui ont si profondément marqué la suite de l’Histoire.
Historien, diplômé de l’Institut d’Études Théologiques de Bruxelles, ainsi que des Universités de Strasbourg et de Poitiers, Lucien-Jean Bord est vice-président de la Société Mabillon et directeur de la collection Orients Sémitiques.
ISBN 10 : 2705340018
ISBN 13 : 9782705340018
Collection :
Orients sémitiquesPages : 228
Format (mm) : 160x240
Discipline :
MusicologieMots-clés :
Proche-Orient
Afrique du Nord - XIXe-XXIe siècles
Auteur : Collectif, DEL FIOL Maxime, MITATRE Claire Cécile
Prix (TTC) : 33.00 €
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Parution : 2018
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Maxime Del Fiol et Claire Cécile Mitatre (dir),
Ni les mondes arabes et musulmans ni les mondes occidentaux ne constituent des totalités intemporelles et immuables, des blocs monolithiques et irréductibles. Ces deux espaces historiques aux délimitations fluctuantes entretiennent en outre, depuis des siècles, d’innombrables relations, si bien que leur histoire se présente comme une série continue d’échanges multiples et réciproques au sein d’un continuum-monde de plus en plus globalisé.
Dans cette trame commune, l’expédition d’Égypte et la rencontre des mondes arabes et musulmans avec la "modernité" européenne au début du XIXe siècle ouvrirent une nouvelle séquence. Les influences européennes dans les domaines économiques, politiques, techniques, culturels et scientifiques s’imposèrent progressivement et furent très souvent discutées. Cet ouvrage pluridisciplinaire, réunissant des chercheurs maghrébins et européens et croisant études littéraires, sciences humaines et sciences sociales, porte sur les différentes manières dont les acteurs des mondes musulmans d’Afrique du nord ont perçu, expliqué, construit, voire "créé" l’"Occident" depuis ce moment décisif. Les contributions des différents auteurs permettent de comprendre à quel point ces discours et perceptions ne sont pas univoques, les "occidentalismes" des mondes arabes et musulmans variant selon les contextes historiques, géographiques et sociopolitiques, mais aussi selon le genre des acteurs, leurs conceptions idéologiques, leurs parcours de vie individuels et l’importance de leurs interactions avec les mondes occidentaux.
En décrivant la diversité des modes de perception et d’explication des mondes occidentaux depuis les mondes arabes et musulmans, au travers de l’analyse de textes et de données produites par des enquêtes de terrain au long cours, cet ouvrage collectif est aussi une critique de la sombre vision huntingtonienne du "Choc des civilisations".
Les coordinateurs :
Maxime Del Fiol, ancien élève de l’École Normale Supérieure de Fontenay Saint-Cloud, agrégé de lettres modernes et docteur ès lettres, est maître de conférences en littératures française, francophone et comparée à l’Université Paul-Valéry Montpellier 3, où il est responsable du master d’Études culturelles. Il est également membre du laboratoire RIRRA 21 (EA 4209), dont il dirige le programme « La mondialisation des littératures ». Ses travaux portent sur la poésie française contemporaine, les littératures francophones postcoloniales, la mondialisation des littératures et l’Islam arabe. Il a notamment dirigé plusieurs volumes collectifs et il a publié deux ouvrages personnels : Salah Stétié. Figures et infigurable (Paris, Alain Baudry et Compagnie, 2009) et Lorand Gaspar. Approches de l’immanence (Paris, Hermann, 2013).
Claire Cécile Mitatre, anthropologue, est maître de conférences à l’Université Paul-Valéry Montpellier 3 ainsi qu’à l’École Polytechnique Paris-Saclay et membre du CERCE (EA 4584-E1). Elle mène depuis 2003 des recherches sur les Sahraouis de l’Ouest Saharien, fondées sur un travail de terrain au long cours. Ses travaux mettent à jour des réseaux de correspondances entre des faits sociaux de tailles très différentes, partant de micro-relations (relations de parenté, allaitement, corps, production d’images), jusqu’à des faits de grande envergure (relations inter-tribales, traites esclavagistes, nationalisme, politique internationale, patrimonialisation culturelle). Elle a notamment publié l’ouvrage El Melhfa. Drapés féminins de l’ouest saharien (Malika éditions, Casablanca, 2011 /2014 pour la traduction en anglais et arabe).
Sommaire :
- Introductions de Claire Cécile Mitatre et de Maxime Del Fiol
- Claire Cécile MITATRE : "Est-on toujours le « barbare » des autres ?"
- Maxime DEL FIOL : "Occidentalismes et occidentalisation de l’Islam. Réflexions critiques pour une nouvelle nahda cosmopolite"
- Dominique CASAJUS : "Pour les Touaregs, les Occidentaux ne sont-ils que des païens ?"
- Sonia ZLITNI FITOURI : "L’Occident à l’épreuve de l’imaginaire maghrébin dans la littérature maghrébine de langue française"
- Daniel LANÇON : "L’islam des Orientaux réformistes au début du XXe siècle : débats plurilingues en vue d’une Renaissance"
- Touriya FILI-TULLON : "L’utopie contrariée de Muhammad al-Hajwî"
- Thomas BRISSON : "L’Occident /Orient comme enjeux épistémiques : Crise du tiers-mondisme, connexions transnationales et déterminations politiques des critiques arabes (Abdel-Malek, Alatas, Patterjee)"
- Ridha BOULAABI : "L’homoérotisme oriental au risque de l’Occident"
- Richard JACQUEMOND : "La traduction en arabe du roman mondial (1991-2015). Jalons pour une enquête"
- Josephine VAN DEN BENT, Robbert WOLTERING, Lidwien VAN DE WIJNGAERT : "Representations of the West in Post-Mubarak Egypt"
ISBN 10 : 2705339999
ISBN 13 : 9782705339999
Collection :
CollectifPages : 240
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire-LittératureMots-clés :
Afrique du Nord,
Occidents
Auteur : HAMMAD Manar
Prix (TTC) : 24.00 €
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Parution : 2018
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Ce livre a de quoi surprendre. Son objet, la monnaie — plus précisément les
inscriptions figurant sur des dinars et des dirhams émis en Syrie peu avant l’an 700 — ne manquera pas de dérouter les lecteurs familiers des oeuvres de Manar Hammad, pionnier de la sémiotique de l’espace et sémioticien archéologue. Mais ils retrouveront son esprit de méthode, sa rigueur analytique, sa passion d’expliquer. Ce livre, construit comme un théorème, administre une démonstration de part en part impeccable. Les formules extraites du Coran qu’on lit sur ces pièces sont incomplètes.
Pourquoi ? La résolution sémiotique de cette énigme a la même élégance que la solution inventée il y a treize siècles par les califes de Damas face au dilemme théologico-économique (en forme de double bind) qui mettait en conflit statut religieux et fonction libératoire de la monnaie. Il s’agit de bout en bout de rendre raison d’une singularité présente sous nos yeux, exigence qui relève autant du postulat heuristique que du pari, puisque la satisfaire présuppose que toute chose a une raison d’être, et qu’à condition de savoir où et comment chercher, cette raison est accessible. Or, pour rendre compte de la monnaie épigraphique, il ne fallait pas moins que la reconstruction d’un monde (société, culture, économie, religion).
Du coup, la numismatique s’évade des cabinets de collectionneurs et nous transporte
au coeur de la vie sociale d’un autre temps. Pratiquée de la sorte, honorant ses principes heuristiques originels, la sémiotique montre qu’elle sert à quelque chose !
Eric Landowski
ISBN 10 : 2705340001
ISBN 13 : 9782705340001
Collection :
Sémantique des Institutions ArabesPages : 128
Format (mm) : 16x24
Discipline :
Numismatique-SémiologieMots-clés :
Syrie,
numismatique,
Omeyyades,
épigraphie
Les imaginaires de la royauté d’après les enluminures du Shāh Nāma de Firdawsī - Époque timouride et turkmène
Auteur : CAIOZZO Anna
Prix (TTC) : 42.00 €
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Parution : 2018
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Le Livre des rois de Perse ou Shāh Nāma est l’une des œuvres poétiques et épiques majeures du monde iranien. Composé au début du XIe siècle par Firdawsī, le poème met en scène les mythes fondateurs de la Perse ainsi que la geste des rois depuis les temps archaïques jusqu’à la chute des Sassanides. Illustré à partir du XIVe siècle, c’est véritablement à compter du XVe siècle, sous les Timourides puis sous les Turkmènes, que le Livre des rois est largement commandité par les souverains et qu’il donne naissance à un vaste corpus enluminé.
Cet intérêt des princes de la maison de Tīmūr pour le Livre des rois ne va pas de soi. Pourquoi les souverains turco-mongols s’intéressent-ils à cette épopée persane, au point d’y projeter leur imaginaire et leurs ambitions personnelles ? Quelles dimensions du récit sont mises en avant dans les programmes iconographiques destinés aux souverains turco-mongols ?
Pour répondre à ces questions, Anna Caiozzo se livre à une étude minutieuse des corpus enluminés de cette époque. Dans leur grande diversité, outre la geste des héros, ils valorisent tous la fonction souveraine, insistant notamment sur la dimension charismatique de la royauté, et sur les éléments qui permettent au roi de bien gouverner. Autant d’aspects qui, outre le formidable instrument d’acculturation que ce texte représentait, ont incité les Turco-mongols à l’adopter et le promouvoir comme une œuvre littéraire majeure de leur époque, un statut qu’elle n’a, à travers les siècles, jamais véritablement perdu.
Anna Caiozzo est professeur d’histoire du Moyen Âge à l’Université Bordeaux Montaigne où elle enseigne l’histoire des mondes musulmans médiévaux. Spécialiste des images, elle explore l’herméneutique des manuscrits à peintures et l’histoire des imaginaires orientaux.
ISBN 10 : 2705339791
ISBN 13 : 9782705339791
Tome : Préface de Francis
Pages : 380
Format (mm) : 158x240
Illustrations : 32 planches couleurs
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
Iran,
Perse,
époque timouride,
époque turkmène,
Livre des rois,
Shāh Nāma,
Firdawsī,
Étude ethnophilologique et édition des Ordres des prières de 1870-1871
Auteur : NAHON Peter
Prix (TTC) : 17.00 €
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Parution : 2018
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On propose ici l’édition introduite et annotée d’un des seuls manuscrits modernes à caractère religieux émanant du judaïsme méridional français : les « Ordres des prières, et usages pour les חַזָנִים pour tout le courant de l’année ». Composé en français entre 1870 et 1871, ce texte singulier, qui est plus qu’un simple code de prescriptions liturgiques, a servi pendant plus d’un siècle comme guide du bon usage du vieux rite sephardi, dit portugais, de Gascogne, jusqu’à ce que son unique manuscrit soit malencontreusement détruit il y a une dizaine d’années. Établie d’après le seul témoin restant, à savoir, une photocopie « miraculeusement » conservée du document original aujourd’hui perdu, l’édition du texte, précédée de son introduction philologique et linguistique et richement parée de notes, fait la part belle aux comparaisons avec des textes analogues relevant du genre du Seder ḥazanut, notamment d’Amsterdam ; elle comporte une dimension ethnographique en ce que l’étude en est faite avec référence contrastive permanente aux usages transmis oralement jusqu’aujourd’hui et recueillis par nous à Bordeaux.
Peter Nahon, né en 1994, est archiviste paléographe (promotion 2017) et chargé de cours en linguistique romane et française à l’Université de Paris-Sorbonne. Auteur de plusieurs articles et monographies en philologie et en linguistique latines et romanes, il est également secrétaire de rédaction de la Revue des études juives. Ses recherches portent sur les rapports qu’entretiennent les religions avec les langues, tant à travers les productions textuelles que les pratiques orales.
ISBN 10 : 270533988
ISBN 13 : 9782705339883
Pages : 120
Format (mm) : 140x200
Discipline :
Religions-Littérature-Histoire des textesMots-clés :
Religion,
Judaïsme,
Liturgie,
Ethnologie,
Philologie
Khatm al-nubuwwa
Auteur : SANGARE Youssouf
Prix (TTC) : 37.00 €
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Parution : 2018
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La notion de khatm al-nubuwwa, en tant que fin de la prophétie, s’est imposée comme une doctrine théologique fondamentale en Islam. Dès la mort de Muḥammad en 632, elle fut au cœur de multiples controverses relatives à la prophétie, au Coran, à la sainteté, à l’excommunication et, plus globalement, à l’héritage du Prophète.
S’appuyant sur les sources islamiques, en particulier l’exégèse, le ḥadīth, mais aussi l’historiographie et la philologie, cette étude met en lumière les enjeux de ces controverses et soumet à l’analyse, à travers les textes peu fréquentés de neuf penseurs musulmans, l’évolution et les réinterprétations de cette doctrine depuis les premiers siècles de l’Islam et jusqu’à nos jours. Minutieuse, instructive et accessible, cette étude contribuera à ouvrir de nouvelles perspectives d’approches de l’Islam contemporain.
Youssouf T. Sangaré est islamologue et docteur en études arabes. Chargé de cours en Histoire de l’Islam et en langue arabe des médias de 2013 à 2015 à l’Université de Strasbourg, il fut aussi post-doctorant au programme ‘‘Islamologie’’ du Laboratoire d’Excellence Religions et Sociétés dans le Monde Méditerranéen à l’Université Paris IV, Sorbonne.
ISBN 10 : 2705339869
ISBN 13 : 9782705339869
Pages : 428
Format (mm) : 160x240
Discipline :
ReligionsMots-clés :
Islam,
Coran,
Sainteté,
Prophétie,
Exégèse,
ḥadīth,
controverses
au xixe siècle dans les sources arabes
du fouta-djalon
Auteur : Collectif, BOHAS Georges, LELOUMA Alfa Mamadou, SAGUER Abderrahim, SALVAING Bernard, SINNO Ahyaf
Prix (TTC) : 36.00 €
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Parution : 2018
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Textes de Tierno Sadou Dalen, Modi Tahirou Lelouma, Almami Ibrahima Sori Dara et Alfa Gassimou Labe.
Ce volume présente pour la première fois des textes arabes rédigés au Fouta-Djalon, en Guinée, au milieu du xixe siècle. Les manuscrits sont édités en arabe, traduits, et remis dans leur contexte grâce à un important commentaire historique. Sont présentés successivement :
- Deux écrits du grand lettré en arabe Tierno Sadou Dalen (Abū Sa‘īd Sa‘du b. Ibrāhīm b. ‘Abd-Allāh, 1788-1854) portant sur les liens entre pouvoir et religion et rédigés en 1851 ; son poème Conseil aux pasteurs (Nuṣḥ al-ru‘āt) est un « Miroir des princes » rédigé dans la tradition d’ouvrages comme al-Tibr al-masbūk fī naṣīḥat al-mulūk (L'or purifié dans le conseil des rois) d’al-Ġazālī.
- Son texte Pour réconcilier les deux partis se disputant le pouvoir à la tête de l’État (Taḏkira li-iṣlāḥ ḏāt al-bayn min al-fi’atayn al-‘aẓīmatayn) a été rédigé pour mettre fin aux luttes fratricides pour le pouvoir que se livraient deux grandes familles descendant des fondateurs de la Confédération.
- Un poème intitulé « la bataille de Kinši », rédigé en 1860 par le grand lettré et chef, Modi Tahirou (Abū Marwān Ṭāhir) de Lélouma à la suite de la défaite d’une sédition politico-religieuse, la révolte d’Ilyasa.
- Deux lettres rédigées en 1873, adressées par le dirigeant de la Confédération du Fouta-Djalon, l’imām Ibrāhīm Sori Dara, et par le chef de la province de Labé, Alfā al-Gāsimu, aux notabilités du pays. Il s’agissait de les convaincre de lutter contre un mouvement de sédition politico-religieuse, la révolte des Hubbu, déclenchée en 1851 dans une province de la confédération.
Ces textes éclairent d’un jour nouveau les liens entre les lettrés en islam et les détenteurs du pouvoir politique, dans un État islamique fondé en 1727. Ils ont l’immense avantage d’offrir une vision des débats religieux, politiques et sociaux du moment, émanant directement des protagonistes, et sont de nature à renouveler une historiographie fondée jusqu’à présent sur des documents beaucoup plus récents.
ISBN 10 : 2705339845
ISBN 13 : 9782705339845
Publication : ISSN 241-4382
Collection :
Les manuscrits sauvés des sablesPages : 220
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Littérature-Histoire des textesMots-clés :
Guinée,
historiographie,
textes arabes
entre confessionnalisme et laïcité
Auteur : CHAAYA Saïd
Prix (TTC) : 27.00 €
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Parution : 2018
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Huit études sont ici rassemblées. Elles sont autant de facettes inédites de l’histoire du Liban. Elles mettent en avant, et pour la première fois, des personnes dont la pensée comme l’action méritent d’être relatées. Le Liban, et surtout sa capitale Beyrouth, est le personnage central de cet ouvrage : déjà État mais pas encore pays, attentif aux particularismes confessionnels de ses populations, mais aspirant à la mise en place d’un sécularisme tolérant et créatif.
De l’archevêque maronite ‘Abdallah al-Bustânî qui réclame pour le Liban la protection de la France à l’émir druze Mohammad Arslân, qui énonce les principes politiques indispensables à une bonne gouvernance en passant par les œuvres sociales des missionnaires occidentaux, des hommes et des femmes agissent. Les francs-maçons, influencés par la philosophie des Lumières, s’essaient aussi à une entreprise nouvelle au Proche-Orient : le dialogue entre les religions mais aussi la rencontre de la foi et de l’esprit laïque. Beyrouth apparaît alors, en cette seconde moitié du xixe siècle et jusqu’à la veille de la Grande Guerre, comme le ferment d’une espérance. Perdure-t-elle aujourd’hui ?
Saïd Chaaya est historien du Proche-Orient, docteur en histoire contemporaine de l’École Pratique des Hautes Études, EPHE-Sorbonne, Paris. Ses recherches portent sur l’histoire intellectuelle et politique du xixe siècle dans le monde arabe, notamment sur la province ottomane de Syrie. Il est rattaché au CNRS-GSRL, Groupe Sociétés Religions Laïcités. Membre de plusieurs sociétés savantes La société historique libanaise, Société libanaise pour les études ottomanes et la Middle East Studies Association), il a enseigné un an à UCLA (University of California Los Angeles) et a organisé un important colloque pour le 300e anniversaire de la Franc-maçonnerie moderne.
ISBN 10 : 2705339852
ISBN 13 : 9782705339852
Pages : 220
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
Histoire du Liban,
Beyrouth,
Empire ottoman,
Franc-maçonnerie,
Druses,
Missions au Proche Orient,
Mohammad Arslan,
Laïcité
Deuxième partie
Auteur : HAYOUN Maurice-Ruben
Prix (TTC) : 12.00 €
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Parution : 2017
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Dans le judaïsme rabbinique, tout vient de la Bible et tout y remonte. C’est le canon des XXIV livres qui constituent le credo juif, mais interprété par la tradition orale. Ce qui veut dire que le judaïsme n’est pas une religion biblique mais biblico-talmudique : ce sont les interprétations traditionnelles qui accompagnent la Tora, la tradition écrite. Selon la tradition, deux Torot furent remises à Moïse au Sinaï : une Tora écrite et une Tora orale qui se charge d’évoluer avec le temps tout en restant fidèle au noyau dur de la doctrine.
Maurice-Ruben Hayoun est professeur des universités, spécialiste de la philosophie médiévale juive et arabe (Maïmonide, ses précurseurs et ses épigones, Averroès, al-Farabi, ibn Baja et ibn Tufayl) et du renouveau de la philosophie juive en Allemagne de Moïse Mendelssohn (1729-1786) à Emmanuel Levinas (ob. 1995) en passant par Martin Buber, Gershom Scholem, Franz Rosenzweig et Léo Baeck.
ses principales publications sont : Les Lumières de Cordoue à Berlin, 2 volumes 1996, Agora. Léo Baeck, conscience du judaïsme moderne, Armand Colin, 2013. Martin Buber, Agora, 2014. Franz Rosenzweig, Agora, 2015. Emmanuel Levinas, philosophe-herméneute, Agora, 2017.
ISBN 10 : 2705339951
ISBN 13 : 9782705339951
Collection :
Patrimoine Oriental communPages : 400
Format (mm) : 140x200
Discipline :
Littérature-Histoire des textesMots-clés :
Première partie
Auteur : HAYOUN Maurice-Ruben
Prix (TTC) : 12.00 €
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Parution : 2017
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A l’instar des deux autres religions monothéistes, issus de son tronc commun, le judaïsme n’a pas manqué dedévelopper des approaches dépassant, voire transcendant la lettre ou le sens obvie, sans jamais le banner définitivement, car cela aura vidé ce judaïsme, devenu rabbinique, de tout son contenu positif. Le judaïsme a donc donné naissance en son sein tant à un discours philosophique qu’à des théories mystiques, nommées ici, kabbalistiques. Pour ce qui est de la philosophie, la part du lion revient sans conteste à Maimonide (1138-1204) et à ses commentateurs averroïstes, marquant ainsi la proximité de la philosophie juive au kalam et au rationalisme averroïste. En ce qui concerne la mystique, on a eu droit à une mystique prékabbalistique, puis à la kabbale espagnole et enfin à la mystique de Safed, au XVIe siècle, ou du nom de son fondateur, Isaac Louria. Plus tard, au XIXe siècle un vaste renouveau de la pensée juive en Allemagne est à constater. Il a permis un passage aisé dans la modernité. Le judaïsme devint alors, selon l’heureuse formule de Hermann Cohen (ob. 1918) une religion-culture (Kulturreligion).
Maurice-Ruben Hayoun est professeur des universités, spécialiste de la philosophie médiévale juive et arabe (Maïmonide, ses précurseurs et ses épigones, Averroès, al-Farabi, ibn Baja et ibn Tufayl) et du renouveau de la philosophie juive en Allemagne de Moïse Mendelssohn (1729-1786) à Emmanuel Levinas (ob. 1995) en passant par Martin Buber, Gershom Scholem, Franz Rosenzweig et Léo Baeck.
Ses principales publications sont : Les Lumières de Cordoue à Berlin, 2 volumes 1996, Agora. Léo Baeck, conscience du judaïsme moderne, Armand Colin, 2013. Martin Buber, Agora, 2014. Franz Rosenzweig, Agora, 2015. Emmanuel Levinas, philosophe-herméneute, Agora, 2017.
ISBN 10 : 2705339944
ISBN 13 : 9782705339944
Collection :
Patrimoine Oriental communPages : 206
Format (mm) : 140x200
Discipline :
Littérature-Histoire des textesMots-clés :
Deuxième partie
Auteur : HAYOUN Maurice-Ruben
Prix (TTC) : 12.00 €
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Parution : 2017
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Dans le judaïsme rabbinique, tout vient de la Bible et tout y remonte. C’est le canon des XXIV livres qui constituent le credo juif, mais interprété par la tradition orale. Ce qui veut dire que le judaïsme n’est pas une religion biblique mais biblico-talmudique : ce sont les interprétations traditionnelles qui accompagnent la Tora, la tradition écrite. Selon la tradition, deux Torot furent remises à Moïse au Sinaï : une Tora écrite et une Tora orale qui se charge d’évoluer avec le temps tout en restant fidèle au noyau dur de la doctrine.
Maurice-Ruben Hayoun est professeur des universités, spécialiste de la philosophie médiévale juive et arabe (Maïmonide, ses précurseurs et ses épigones, Averroès, al-Farabi, ibn Baja et ibn Tufayl) et du renouveau de la philosophie juive en Allemagne de Moïse Mendelssohn (1729-1786) à Emmanuel Levinas (ob. 1995) en passant par Martin Buber, Gershom Scholem, Franz Rosenzweig et Léo Baeck.
ses principales publications sont : Les Lumières de Cordoue à Berlin, 2 volumes 1996, Agora. Léo Baeck, conscience du judaïsme moderne, Armand Colin, 2013. Martin Buber, Agora, 2014. Franz Rosenzweig, Agora, 2015. Emmanuel Levinas, philosophe-herméneute, Agora, 2017.
ISBN 10 : 2705339937
ISBN 13 : 9782705339937
Collection :
Patrimoine Oriental communPages : 270
Format (mm) : 140x200
Discipline :
Littérature-Histoire des textes
Première partie
Auteur : HAYOUN Maurice-Ruben
Prix (TTC) : 12.00 €
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Parution : 2017
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Dans le judaïsme rabbinique, tout vient de la Bible et tout y remonte. C’est le canon des XXIV livres qui constituent le credo juif, mais interprété par la tradition orale. Ce qui veut dire que le judaïsme n’est pas une religion biblique mais biblico-talmudique : ce sont les interprétations traditionnelles qui accompagnent la Tora, la tradition écrite. Selon la tradition, deux Torot furent remises à Moïse au Sinaï : une Tora écrite et une Tora orale qui se charge d’évoluer avec le temps tout en restant fidèle au noyau dur de la doctrine.
Maurice-Ruben Hayoun est professeur des universités, spécialiste de la philosophie médiévale juive et arabe (Maïmonide, ses précurseurs et ses épigones, Averroès, al-Farabi, ibn Baja et ibn Tufayl) et du renouveau de la philosophie juive en Allemagne de Moïse Mendelssohn (1729-1786) à Emmanuel Levinas (ob. 1995) en passant par Martin Buber, Gershom Scholem, Franz Rosenzweig et Léo Baeck.
ses principales publications sont : Les Lumières de Cordoue à Berlin, 2 volumes 1996, Agora. Léo Baeck, conscience du judaïsme moderne, Armand Colin, 2013. Martin Buber, Agora, 2014. Franz Rosenzweig, Agora, 2015. Emmanuel Levinas, philosophe-herméneute, Agora, 2017.
ISBN 10 : 2705339920
ISBN 13 : 9782705339920
Collection :
Patrimoine Oriental communPages : 142
Format (mm) : 140x200
Discipline :
Littérature-Histoire des textes
Patrimoine des couvents en Irak
Auteur : VAN VOSSEL Vincent
Prix (TTC) : 10.00 €
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Parution : 2017
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Dans ce cahier, on essaie de jeter quelques lumières sur le rôle joué par les moines. Sont envisagés, ici, les couvents du nord de l’Irak et leur impact sur la culture de leur époque, au milieu des civilisations qui se succèdent sur ces terres bénies de la Mésopotamie. Après une excursion à la recherche des restes de couvents dans le nord de l’Irak (premier chapitre), l’auteur retrace leur recherche spirituelle à partir d’un concept central : le silence ou la retraite intériorisée (deuxième chapitre). Et il propose, dans le dernier chapitre, cette recherche comme un élément important, ou une pierre possible, pour reconstruire ensemble une culture commune.
Vincent van Vossel est Rédemptoriste belge, servant depuis 50 ans, l’église en Irak. Il enseigne la théologie orientale à la faculté Babel pour la philosophie et la théologie, située actuellement, à Erbil. Il donne des cours au « Centre des études orientales » qu’il a fondé à Baghdad.
ISBN 10 : 2705339906
ISBN 13 : 9782705339906
Collection :
Patrimoine Oriental communPages : 110
Format (mm) : 140x200
Discipline :
Littérature-Histoire des textes
Auteur : KHOURY Adel-Théodore
Prix (TTC) : 10.00 €
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Parution : 2017
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La Religion : Son fondement et ses buts ; Définition de la religion. Phénoménologie de la religion. Les sciences des religions : Histoire des religions ; Psychologie de la religion ; Sociologie de la religion ;Philosophie de la religion ; Théologie des religions. Thèmes de la phénoménologie de la religion : Les mythes de la création ; L’expérience de Dieu : La transcendance et l’immanence. La fonction des rites dans la vie religieuse. Le dialogue interreligieux : Le dialogue entre le Christianisme et les autres religions.
Adel-Théodore Khoury est Doctorant ès Lettres à l’Université de Lyon/France (1966). Maître de Conférence pour les Sciences des Religions à la Faculté de Théologie Catholique de l’Université d’état à Münster, Allemagne, en 1966, il y a occupé le poste Professeur des Sciences des religions de 1970 à octobre 1993). Il est retraité depuis cette date.
ISBN 10 : 2705339890
ISBN 13 : 9782705339890
Collection :
Patrimoine Oriental communPages : 128
Format (mm) : 140x200
Discipline :
Littérature-Histoire des textes
L’improvisation taqsīm, Coédition avec les éditions de l’Université Antonine
Auteur : Collectif
Prix (TTC) : 20.00 €
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Parution : 2017
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La Revue des Traditions Musicales (alias Revue des Traditions Musicales des Mondes Arabe et Méditerranéen, RTM) est un périodique scientifique annuel consacré aux traditions monodiques modales vivantes et/ou anciennes d’Asie occidentale et centrale, d’Afrique du Nord et d’Europe, et ce, dans une perspective musicologique générale et transdisciplinaire, qui met l’accent sur l’analyse musicale. La RTM est le fruit de la collaboration musicologique entre l’Université Antonine (Liban) et l’Université Paris-Sorbonne et, plus particulièrement, entre le Centre de Recherche sur les Traditions Musicales (CRTM, http://recherche.ua.edu.lb/crtm/), rattaché à la Faculté de Musique et Musicologie de l’Université Antonine, et l’Institut de Recherche en Musicologie (IReMus UMR 8223, France http://www.iremus.cnrs.fr/). Elle est coéditée par les Éditions de l’Université Antonine (EUA) et les Éditions Geuthner. Elle figure dans les bases de données scientifiques EBSCO et RILM.
ISBN 10 : 2072-3431
ISBN 13 : 2072-3431
Tome : 9
Pages : 144
Format (mm) : 170x240
Discipline :
MusicologieMots-clés :
Revue des Traditions Musicales,
Mondes Arabe et Méditerranéen,
traditions monodiques modales,
Le Nouveau Testament en syriaque
Auteur : Collectif, HAELEWYCK Jean-Claude
Prix (TTC) : 45.00 €
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Parution : 2017
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Cette série est destinée à regrouper des études thématiques faisant le point sur différents aspects de l’histoire ou de la culture syriaques, celles des communautés chrétiennes dont la langue de culture est lesyriaque (maronites, syriaques catholiques et orthodoxes, assyro-chaldéens, communautés du Proche-Orient et de l’Inde…).
Le Nouveau Testament a été traduit du grec en syriaque dès le IIe siècle puis à de multiples reprises. La tradition syriaque, qui a notamment transmis l’un des plus anciens témoins du texte, offre un intérêt majeur pour l’étude de l’histoire du texte grec du Nouveau Testament et de ses principales recensions (texte occidental, texte alexandrin et texte byzantin). La tradition syriaque a transmis le Nouveau Testament sous des formes variées. Tatien, au deuxième siècle, a réuni les quatre Évangiles en une seule narration continue : le Diatessaron, utilisé comme texte standard jusqu’au Ve siècle. En parallèle, au moins deux formes dites « vieilles syriaques » ont circulé : la Sinaïtique et la Curetonienne (des vestiges d’une possible troisième forme viennent d’être découverts). Quels sont les rapports chronologiques et littéraires entre ces versions et le Diatessaron ? La Peshitta est le texte reçu par toutes les Églises syriaques. De quand date-t-elle ? Quels sont les principes qui ont conduit à sa réalisation ? Pourquoi a-t-elle été l’objet de révisions ultérieures, en particulier par Philoxène de Mabboug et Thomas de Ḥarqel ? La question du canon, à savoir un ensemble de livres considérés comme normatifs, est donc centrale. Sur ce point la tradition syriaque occupe une position assez originale : les petites Épîtres catholiques et l’Apocalypse ne sont pas unanimement reconnues comme faisant autorité. Pourquoi ce rejet et pourquoi ces livres ont-ils fini par être reçus par certaines Églises syriaques ? Le texte biblique n’est jamais transmis de manière brute. Dans les manuscrits, il peut être divisé en péricopes, être accompagné de notes (« massore ») ou d’illustrations. Tout cela forme le paratexte. Quelles sont les caractéristiques propres des différentes écoles syriaques ?
La tradition indirecte doit aussi être prise en compte. Le texte biblique a été utilisé dans la liturgie. Où en est l’étude des lectionnaires ? Les pères de l’Église syriaque ont cité le texte du Nouveau Testament : ces citations concordent-elles avec les formes textuelles transmises en tradition directe ?
Qu’en est-il enfin des éditions modernes ? Peut-on identifier les manuscrits qui ont servi à la réalisation de la première édition imprimée en 1555 ? Quels en furent les commanditaires et les objectifs ? Comment caractériser les éditions qui ont suivi, en particulier aux XVIe et XVIIe siècles ?
Quelles sont les richesses et les déficiences des éditions actuelles ? C’est à toutes ces questions que le volume veut répondre.
ISBN 10 : 2705339838
ISBN 13 : 9782705339838
Publication : Jean-Claude Haelewyck
Collection :
Études syriaquesPages : 356
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Religions-MythologiesMots-clés :
Nouveau Testament,
tradition syriaque,
église syriaque,
théologie,
épîtres catholiques
L’invention du temple au Moyen-Orient ancien
Auteur : CHANTEAU Julien
Prix (TTC) : 33.00 €
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Parution : 2017
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Deus ex machina…
C’est au moyen d’un dispositif mécanique caché que surgissaient les dieux dans le théâtre grec. Une astuce dramatique qu’Aristophane raillait pour sa facilité, mais que les sciences des religions auraient tout intérêt à examiner de près. Pour le chercheur, l’analyse de la naissance des divinités dans le champ religieux consiste en effet à repérer, dans les sources achéologiques, l’entrée en scène d’une invention simple et révolutionnaire : le temple, véritable « machine à fabriquer du sacré » dont la structure, curieuse coïncidence, apparaît au Moyen-Orient au moment crucial du passage de la Préhistoire à l’Histoire.
Aussi est-il généralement admis que c’est la naissance des sociétés complexes qui a constitué le transformateur sacral donnant naissance aux premières religions polythéistes de l’Antiquité, dont les foisonnants panthéons sont le plus souvent conçus comme le reflet idéologique d’une organisation sociale de plus en plus diversifiée et hiérarchisée. Mais ne serait-on pas fondé à réexaminer ce schéma issu de l’anthropologie évolutionniste des religions pour lui adjoindre une autre thèse suivant laquelle le temple, par la manière inédite d’organiser le dialogue avec la surnature qu’il opère, serait tout autant un transformateur politique, avec pour horizon la naissance de l’état ?
S’appuyant sur l’étude des vestiges des plus anciens monuments religieux du Moyen-Orient et combinant des approches disciplinaires aussi variées que l’archéologie, l’anthropologie, la sémiologie et la médiologie, le présent ouvrage constitue une enquête sur les modalités concrètes d’apparition de ce monument-message singulier qu’est le temple et sur l’émergence des premières sacralités divines.
ISBN 10 : 2705339807
ISBN 13 : 9782705339807
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Religions-MythologiesMots-clés :
Divin,
Antiquité,
Moyen-Orient,
Préhistoire,
Histoire,
Archéologie,
Anthropologie,
Sémiologie,
Médiologie
Danse et théâtre de l’Inde
Auteur : LÉGERET-MANOCHHAYA Katia
Prix (TTC) : 37.00 €
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Parution : 2017
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Les 108 karana constituent l’alphabet le plus ancien en Inde des mouvements communs à la danse, au théâtre et à la sculpture. Leur transmission orale est très rare et cet ouvrage en propose trois dans le style bharata-nam. Celle de l’actrice-danseuse Swarnamukhi (Chennai) a lieu au cœur des temples du Tamil Nadu et de leur statuaire ; Celle du metteur en scène et chorégraphe K. Muralidhar Rao (Mysore) se nourrit des textes sanscrits, de la poésie et de l’observation de la vie quotidienne ; Celle de l’auteur de cet ouvrage, formé à cet art par ces deux maîtres. Les interprétations créatives, rythmiques et poétiques des karana sont innombrables, ils sont reliés à d’autres pratiques, telles le yoga et les arts martiaux et ils inspirent des artistes contemporains.
ISBN 10 : 2705339166
ISBN 13 : 9782705339166
Pages : 350
Format (mm) : 160x240
Illustrations : DVD " La Danse de Shiva " de Lionel Tardif
Discipline :
Poétique - Ethnologie - EthnomusicologieMots-clés :
Inde,
Danse,
Théâtre,
Sculpture,
tradition orale,
Sanscrit
Le Liban de 1946 à 1990
Auteur : MALSAGNE Stéphane
Prix (TTC) : 36.00 €
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Parution : 2017
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Pourquoi le Liban est-il le seul pays arabe du Moyen-Orient à n’avoir jamais rompu ses relations diplomatiques avec la France depuis la fin de la Seconde guerre mondiale ? En quoi la relation franco-libanaise si privilégiée et si diverse par son contenu, a-t-elle profondément contribué à fabriquer l’histoire même du Liban contemporain ? Quels regards et contributions les différents ambassadeurs de France ont-ils apporté à la construction de cette histoire ? Pourquoi la France a-t-elle progressivement perdu son image de protectrice privilégiée des chrétiens du Liban au fil des années de guerre ? Quelles furent plus globalement les lignes directrices et les inflexions de la diplomatie française au Liban de 1946 à 1990 ?
Autant de questions majeures auxquelles cet ouvrage, à partir d’archives inédites, tente d’apporter des éléments de réponses.
« Il nous en apprend aussi beaucoup sur des dimensions méconnues de la diplomatie française au Levant : le rôle des “conseillers orientaux”, des agents recrutés localement, servant sous plusieurs ambassadeurs successifs, aux réseaux d’influence entretenus avec soin (...). Sur tous ces aspects, et bien d’autres, Sous l’œil de la diplomatie française constitue une somme à la fois accessible, dense et nourrie ». Jean-Pierre Filiu
ISBN 10 : 2705339814
ISBN 13 : 9782705339814
Pages : 338
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
Diplomatie,
France,
Liban,
Moyen-Orient
Une mémoire vivante en Asie du Sud-Est / Pala’wan Highlanders Verbal Arts - A Living Memory in South-East Asia
Auteur : REVEL Nicole
Prix (TTC) : 49.00 €
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Parution : 2017
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FR :
Chasseurs à la sarbacane, cultivant riz, maïs et tubercules dans le champ de montagne, dans l’Asie des Moussons, les Pala’wan vivent selon les principes d’une société égalitaire. Ils habitent au sud de l’île de Palawan dans l’Archipel des Philippines. Un droit coutumier très précis régule la vie quotidienne des membres de chaque hameau. Animistes, très attentifs à la petite musique des choses, à la poésie, aux épopées liées à l’expérience chamanique, ils valorisent diverses modalités de la parole afin d’endiguer toute forme de violence. À l’instar du passé, dans le contexte politique, socio-économique et religieux actuel, cette société pacifique est très vulnérable et menacée. Cet ouvrage multimédia et trilingue présente les « genres du discours » ; nous donne à voir et à entendre les arts de la performance et de la mémoire d’une petite société de forêt du Monde austronésien. Témoignant de la vie, de la pensée et des arts de leurs aînés, il est adressé aux jeunes générations.
À partir d’une longue expérience vécue auprès des Pala’wan et en collaboration avec eux, Nicole Revel a centré cet ouvrage sur la culture des Hautes-Terres, notamment le versant oriental de la cordillère centrale de la grande île. Les Sciences sociales et une initiative pionnière dans les Humanités numériques ont permis de sauvegarder, de mieux comprendre et de transmettre un patrimoine immatériel d’une grande authenticité, mais avant tout, une présence au monde exemplaire.
ENG:
Hunting with the blowpipe and cultivating rice, corn and tubers in upland fields of Monsoon Asia, the Pala’wan inhabit the southern part of Palawan Island in the Philippine Archipelago and live according to the principles of an egalitarian society. Very precise Customary Law regulates the daily life of the people in each hamlet. Animists, they are attentive to the tiny music of things, oral poetry, and epics linked to shamanic experience. They observe various speech manners and value them in order to avoid all forms of violence. As formerly, faced with the political, socio-economic and religious pressures of today’s world, this peaceful society is vulnerable and threatened. This multimedia and trilingual work on the various “speech genres” allows us to see and take part in the perfomances and the art of memory of a small forest society of the Austronesian world. It is a testimony of the life, thought and artistic expressions of the elders, and it is dedicated to the younger generations.
Based on long experience lived close to the Pala’wan and in collaboration with them, Nicole Revel has focused her work on the Highlands culture, particularly on the eastern slopes of the central cordillera. Social Science and a pioneering initiative in Digital Humanities have made it possible to safeguard, to better understand and transmit an intangible heritage of great authenticity, but above all, an exemplary presence in the world.
ISBN 10 : 2705339753
ISBN 13 : 9782705339753
Traduction : Ouvrage trilingue Palawan-Français-Anglais
Tome : Inlus 5 DVD compatibles MAC / PC
Pages : 320
Format (mm) : 170x200
Discipline :
Ethnologie - Ethnomusicologie - LinguistiqueMots-clés :
Animisme,
Arts de la performance,
Chamanisme,
Genres du Discours,
Littérature de la voix,
Monde Austronésien,
Musique des gongs,
Philippines,
Humanités Numériques (DH)
Sous la direction de Georgine Ayoub et Alessandro Guetta
Auteur : Collectif
Prix (TTC) : 38.00 €
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Parution : 2017
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Les langues peuvent entretenir une relation privilégiée au Sacré et occuper de ce fait une place particulière dans la culture. Tel est le cas de nombreuses langues, dont le sanscrit, l’hébreu biblique, l’arabe littéraire, etc. Quelle est exactement cette place ? Quel rapport les locuteurs ont-ils alors à la langue ? Quels problèmes spécifiques pose alors l’évolution de ces langues ? À travers quelles questions et quelles représentations les cultures ont-elles pensé la relation de la langue au sacré ? La dizaine d’études que comprend ce volume est consacrée à ces questions.
Avec les contributions de Leili Anvar, Georgine Ayoub, Michel Bozdémir, Saverio Campanini, Giovanni Carrera, Cristina Ciucu, Masha Itzhaki, Pierre Lory, François Macé et Charles Malamoud.
ISBN 10 : 2705339715
ISBN 13 : 9782705339715
Pages : 392
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Philosophie-PhilologieMots-clés :
Sacré,
Culture,
Sanscrit,
Hébreu,
Arabe,
Archéologue et Architecte - XIXe siècle
Auteur : Collectif, BONATO Lucie, DONDIN-PAYRE Monique
Prix (TTC) : 90.00 €
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Parution : 2017
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Entre décembre 1861 et janvier 1863, Edmond Duthoit, jeune architecte amiénois de 24 ans, recommandé par Viollet-le-Duc, participa à une mission d’exploration en Orient sous l’autorité de Melchior de Vogüé. Il fit escale à La Valette, Alexandrie, parcourut le Liban, Chypre, la Palestine, la Syrie du Nord, visita Athènes, Messine et Palerme. En 1865, il repartit pour l’Empire ottoman chargé de mission par Napoléon III : Constantinople, Chypre à nouveau, Assos en Troade, sont ses étapes principales. Quelques années plus tard, en 1872, il fut envoyé, toujours sur recommandation de Viollet-le-Duc, en Algérie, à Tlemcen notamment, pour dessiner les monuments arabes. Jusqu’à sa mort en 1889, chaque année, il retourna en Afrique du Nord pour assurer l’enregistrement, la restauration, la préservation des monuments.
La correspondance qu’il adressa à sa famille, sa mère puis sa femme, pendant ces périples est presque intégralement conservée, de même qu’un nombre considérable de dessins qui illustrent étroitement les descriptions de paysages, les aventures des déplacements en bateau, en train, à pied, en diligence, à cheval, les récits des fêtes, la peinture des vêtements, des gestes quotidiens, tout ce qu’il voit, ce qu’il ressent, ce qui l’enthousiasme.
Ces lettres dépourvues de tout artifice, pleines de vivacité et souvent d’humour, débordantes de vie et d’énergie, constituent un témoignage d’autant plus exceptionnel que leur sont associés les dessins qu’Edmond Duthoit lui-même réalisa sur le terrain. Plus que des relevés techniques, ce sont des scènes de rues, des croquis d’animaux, ses compagnons de voyages et de travail, les peuples aux modes d’existence immuables, les monuments délaissés et les villes enfouies.
ISBN 10 : 2705339005
ISBN 13 : 9782705339005
Pages : 600
Format (mm) : 210x280
Illustrations : nombreuses illustrations
Discipline :
Archéologie-ArchitectureMots-clés :
Voyage,
Correspondance,
Dessin,
Afrique du Nord,
Liban,
Chypre,
Palestine,
Syrie du Nord
de saint Dominique à Bernard Gui
Auteur : CRÉPIN Denis
Prix (TTC) : 32.00 €
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Parution : 2017
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L’Inquisition, ce tribunal ecclésiastique spécial introduit par Innocent III en 1199 pour lutter contre les hérésies, fut généralisée en 1233, par la volonté du pape Grégoire IX, afin de lutter contre les Albigeois que la croisade n’avait pas éliminés et la procédure en fut confiée aux frères Prêcheurs, c’est-à-dire aux Dominicains.
Inquisition : le mot a gardé un caractère sulfureux lié au zèle excessif des inquisiteurs. Le comportement de ces frères Prêcheurs pose question quand on sait que le fondateur de leur ordre, Dominique de Guzmán, s’était donné pour but de ramener au sein de l’Église catholique ces chrétiens égarés, non par la force, mais par une prédication et un mode de vie basés sur l’amour et la pauvreté, à l’exemple de ces Bons Hommes qu’il voulait convertir.
Cet ouvrage veut répondre à ce questionnement en s’intéressant d’abord à la création de l’Ordre des frères Prêcheurs, puis en étudiant le développement de l’Inquisition en Languedoc, en lien avec les évènements politiques, depuis sa création jusqu’à la disparition des derniers cathares. Il s’intéresse également à la vie clandestine des Bons Hommes au cours de cette période, en mettant l’accent sur l’évêché cathare d’Albi et sur la répression exercée dans l’Albigeois à la fin du XIIIe siècle.
Les hasards de l’histoire nous ont laissé des documents concernant les dépositions devant le tribunal, d’un Fils majeur de l’Église cathare d’Albi, Sicard de Figueiras, ainsi qu’un poème relatant son interrogatoire. Ces documents permettent à Denis Crépin de présenter plus concrètement la vie d’un Parfait et de s’intéresser à la doctrine cathare.
Denis Crépin, docteur vétérinaire et licencié en théologie, s’intéresse depuis de longues années au catharisme et a publié récemment un ouvrage sur son origine (Aux sources du catharisme, Genèse et développement d’un mouvement hétérodoxe, Paris, Geuthner 2014), dans lequel il démontrait le fondement endogène de ce mouvement hétérodoxe et que ce qui fut considéré comme une hérésie était à la racine une dissidence pour un christianisme épuré, et non un néo-manichéisme.
ISBN 10 : 2705339784
ISBN 13 : 9782705339784
Pages : 230
Format (mm) : 158x240
Discipline :
Religions-MythologiesMots-clés :
Christianisme,
Inquisition,
Croisade,
Cathares,
XIIIe siècle,
Languedoc
Auteur : SOBAKIN Raymond
Prix (TTC) : 29.00 €
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Parution : 2017
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Il est des expressions bibliques qui ont peu ou pas retenu l’attention des exégètes, non pas qu’elles soient mineures, mais elles n’appartiennent que secondairement – souvent comme qualificatifs – aux grands thèmes qui structurent les principales articulations rédactionnelles de la Bible.
Parmi ces expression, l’homme de Dieu, revient de manière récurrente non seulement dans la Torah mais aussi dans les livres historiques et surtout prophétiques, désignant non seulement diverses catégories de personnes, des prophètes (Élie, Élisée) comme des non prophètes (David), mais aussi des individus qui ont assumé chacun plusieurs types de fonctions (Moïse, David). C’est dire que l’expression est polysémique et ne saurait être réduite à un seul concept comme prophète. Le fondement réel de l’essence de l’homme de Dieu c’est le choix dont il fait l’objet de la part de YHWH, son appartenance à lui et son rapport étroit avec lui. De là découlent toutes les autres charges et charismes, dont l’exercice dépend des contextes dans lesquels l’homme de Dieu assume sa mission. Il n’est donc pas nécessairement thaumaturge ni prophète. En définitive, la quintessence de l’expression " l'homme de Dieu " réside dans sa teneur philologico-sémantique qui suggère la hiérarchie entre relation avec YHWH et thaumaturgie.
ISBN 10 : 2705339708
ISBN 13 : 9782705339708
Collection :
Orients sémitiquesPages : 190
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Religions-MythologiesMots-clés :
expressions bibliques,
Torah,
thaumaturgie,
sémantique
IIIe- XIIIe siècles
Auteur : FAÜ Jean-François
Prix (TTC) : 17.00 €
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Parution : 2017
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Cet inventaire raisonné des inscriptions coufiques dans le sud de la France trouve ses sources dans les témoignages matériels de la présence musulmane en Septimanie, qui demeurent postérieurs à la constitution de l’Empire carolingien. L’affrontement caractérisa essentiellement les relations islamo-chrétiennes mais cette dimension guerrière ne fut pas l’unique mode de rapports. En effet, du Xe au XIIIe siècle, de part et d’autre des Pyrénées, les contacts et les échanges – commerciaux ou artistiques – prirent le pas sur les engagements militaires. Ils furent à l’origine d’une interculturalité dont nous retrouvons aujourd’hui les témoignages. Ainsi, les objets mobiliers étudiés ont servi de supports à des inscriptions ou à des épigraphies coufiques.
Cet inventaire raisonné n’est certainement pas exhaustif. Il permet de recenser vingt-six inscriptions dans le contexte social et historique du Languedoc et de la Provence du Xe, XIe et XIIe siècles, tout en s’attachant à donner une traduction de ce corpus arabe du sud de la France.
ISBN 10 : 2705339777
ISBN 13 : 9782705339777
Pages : 58
Format (mm) : 210x210
Discipline :
Epigraphie-ManuscritsMots-clés :
Epigraphie,
Coufique,
Septimanie,
Pyrénées,
France,
Languedoc,
Préface d’Alain Touraine, Postface d’Edgar Morin
Auteur : Collectif
Prix (TTC) : 39.00 €
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Parution : 2017
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Les trente-sept co-auteurs de ce livre d’hommage, originaires de France, d’Italie, d’Iran, du Liban, d’Algérie, des États-Unis, d’Haïti ou de Turquie, ont collaboré du vivant de Paul Vieille à son projet ancré dans des millénaires d’échanges et d’histoire commune aux rives de la Méditerranée. Son héritage est lié à l’actualité du Moyen-Orient et à ses drames se prolongeant au-delà de la région. Dans les rencontres où est né ce livre, Peuples méditerranéens (1977-1997, 80 numéros parus) a formé un pôle actif tout au long des débats qui ont émané des recherches impulsées par Paul Vieille, pénétrées d’échanges scientifiques ouverts à la subjectivité, à l’interdisciplinarité (sciences sociales, histoire, littérature, féminisme, orientalisme, musicologie), aux échanges noués dans la société civile.
La liberté de parole qui imprègne notre livre d’hommage à Paul Vieille prolonge et interroge ses orientations et ses pratiques, depuis le « lieu méditerranéen de parole » qu’il avait ouvert avec Peuples méditerranéens jusqu’à la recherche de « ce qui donne sens à ce qui est en train de se faire sur les rives de la Méditerranée en dépassant les savoirs particuliers, parcellaires, discrets des sciences sociales ». La Méditerranée devient symboliquement un lieu qui interroge le monde, d’où l’on ébauche une confrontation avec d’autres espaces, dont la Caraïbe, participant ainsi à l’effort de décentrement par rapport à l’Europe auquel s’est consacré Paul Vieille.
Les trente-huit contributions réunies, précédées d’une longue introduction, sont réparties autour de quatre axes :
- Itinéraire de Paul Vieille (Vallauris, 1922 - Paris, 2010). Études et témoignages
- Méditerranée, méditerranéité, sciences sociales
- Politique, religion, mouvement social, guerre
- Culture, globalisation, conviction, liberté.
ISBN 10 : 2705339500
ISBN 13 : 9782705339500
Pages : 540
Format (mm) : 158x240
Discipline :
Bibliographie-Histoire de l'orientalismeMots-clés :
France,
Italie,
Iran,
Liban,
Méditerranée,
Méditerranéité,
Algérie,
États-Unis,
Haïti,
Turquie,
Sciences Sociales,
Histoire,
Littérature,
Féminisme,
Orientalisme,
Musicologie
Volume 2
Auteur : LOUBATIÈRES Jean
Prix (TTC) : 27.00 €
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Parution : 2017
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La linguistique s’est construite contre les grammaires, mais peut difficilement s’en passer. mais ce n’est pas la difficulté qui doit nous empêcher de poursuivre notre tâche : celle de dire les langues, et de les dire en langues. Ce travail — assez exactement théologique — ressemble fort à la recherche de trésors cachés, tellement enfouis, mais tout en surface ! Et il concerne toutes les langues.
Faut-il le redire ? Il n’y a pas de belles langues et des langues… moins belles, de langues riches et de langues pauvres, de langues rationnelles et d’autres irrationnelles. La bénédiction de Babel a été parfaitement équitable, et toutes les langues disent autant, mais pas les mêmes… choses !
Et Saussure me revient toujours « en bouche » :
« … Sans cesse l’ineptie absolue de la terminologie courante, la nécessité de la réformer et de montrer pour cela quelle espèce d’objet est la langue en général, vient gâter mon plaisir historique, quoique je n’aie pas de plus cher vœu que de n’avoir pas à m’occuper de la langue en général… »
ISBN 10 : 2705339746
ISBN 13 : 9782705339746
Pages : 230
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Ouvrages généraux et diversMots-clés :
linguistique,
grammaire,
théologie,
terminologie,
controverse
Auteur : GALLEY Micheline
Prix (TTC) : 19.00 €
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Parution : 2017
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« La Méditerranée, disait Fernand Braudel, c’est un mouvement continu de biens culturels les plus divers, de langages, de techniques, d’idées, de sentiments, d’art de vivre. »
D’une rive à l’autre, les contes véhiculés par la tradition orale témoignent de ces contacts et échanges qui, de tous temps, n’ont cessé de s’exercer. Les contes présentés ici ont été recueillis à Alger de 1962 à 1966. à la manière du conte, ils traitent, entre autres thèmes, du mariage : choix du conjoint, conséquences de l’exogamie, refus de l’inceste, relations au sein de la famille. Mais l’apport crucial de ce petit corpus est aussi – fait rare dans les contes maghrébins – la présence de récits qui s’apparentent étroitement à la mythologie grecque. C’est ainsi, par exemple, que « Le sultan qui ne voulait pas d’enfant » se comporte exactement comme Cronos et que, à l’image d’Atalante, Hadjira succombera à la curiosité qu’éveille en elle la vue des pommes.
Autre domaine en Méditerranée où, d’est en ouest, les influences ont toujours été fécondes : l’art du verre. La récitation des contes s’est souvent appuyée en Tunisie sur de petites peintures sur verre dont on trouvera ici quelques exemples. Elles s’inspirent de récits à caractère épique (portraits équestres de héros, combats singuliers), de croyances (le mauvais œil) ; elle peuvent être de véritables narrations en images (par ex. l’Arche de Noé en couverture). Elles reflètent la diversité d’un art populaire d’une grande richesse.
ISBN 10 : 2705339760
ISBN 13 : 9782705339760
Pages : 112
Format (mm) : 210x210
Illustrations : oui
Discipline :
Religions-MythologiesMots-clés :
Algérie,
conte,
mythologie,
Méditerranée,
relations sociales et thèmes facétieux
Auteur : ISSA Mireille
Prix (TTC) : 26.00 €
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Parution : 2017
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C’est, vraisemblablement, la première fois qu’on se penche sur la question du latin des maronites. L’ensemble des contributions présentes s’est attaqué à une littérature orientale dont l’originalité est, en l’espace de quelques siècles de « romanisation » que valut une formation humaniste plus ou moins rigoureuse, d’avoir été écrite en latin : latin tantôt classique, tantôt innovateur en fonction des besoins des auteurs disciples du Collège Maronite fondé à Rome en 1584, avec l’aval de Grégoire XIII. Or, si au rang de ces derniers on observe le plus souvent une vocation d’historien, il n’est pas malaisé de saisir la possibilité pour certains noms ayant atteint la notoriété d’être, probablement sans l’avoir voulu, vecteurs d’une matière anthropologique fort intéressante ou auteurs de créations linguistiques. Quant aux contributeurs du présent volume, ils se sont retrouvés dans les diverses orientations de l’histoire religieuse, de la biographie des élèves de l’illustre Collège, des témoignages littéraires, des liens qu’ont tissés les maronites avec l’Église catholique, du mode de vie des maronites du Liban des siècles passés, de l’intrigante littérature susceptible d’étancher la soif de l’Occident de l’époque pour une altérité laissée dans l’oubli depuis les croisades, de l’érudition de certains savants, voire de l’actualité d’un Liban moderne révélée par une exploration géo-historique.
ISBN 10 : 2705339739
ISBN 13 : 9782705339739
Pages : 216
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Religions-MythologiesMots-clés :
littérature orientale,
latin,
maronite,
Liban
(du Croire, du Pouvoir)
Auteur : HAMMAD Manar
Prix (TTC) : 24.00 €
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Parution : 2017
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Le domaine politique dispute au domaine religieux la prééminence dans l’univers sémantique arabe. Si la question du croire domine l’un, celle du pouvoir domine l’autre… La résille de claustra choisie pour la couverture de ce recueil constitue une métaphore visuelle du travail entrepris ici. Les fragments ne s’y ajustent les uns aux autres qu’en raison d’un tracé régulateur qui les soutend, et s’étend à l’infini dans les deux dimensions du plan. Or l’univers sémantique de la langue est multidimensionnel, et sa résille demeure inconnue.
Manar Hammad
Le livre s’ouvre sur une analyse du terme « croire » et de la classe sémantique dont il relève. C’est dans le Coran, noyau théologique et juridique des institutions durant plus d’un millénaire, que l’auteur trouve le corpus linguistique à partir duquel il mène son enquête. Grâce aux instruments de la linguistique, et notamment les acquis de Greimas et de Courtès, il explore avec finesse et pertinence l’isotope « croire », dont il isole les invariants dans les institutions, tout au long de l’histoire de la civilisation islamique. Il ne s’agit pas d’une étude d’ethno-linguistique, ni de linguistique comparée, mais bien plutôt d’une archéo-linguistique à visée pour ainsi dire phénoménologique.
Roshdi Rashed
Ce livre est avant tout un éblouissant panorama sur la civilisation arabe et son histoire, du VIe au XVIe siècle, vue par un sémioticien dont le regard acéré et la puissance de synthèse s’allient avec la méticulosité du philologue et l’érudition de l’historien. Et c’est en même temps la réflexion d’un esprit directement partie prenante, par la langue et toute sa culture, à l’univers de pensée qu’il décrit à la fois de l’intérieur et avec le recul que lui apporte (ou lui impose) le recours à cette langue autre — ce « méta-langage » — qu’est pour lui le français. On retrouve là un peu la même posture que celle de son maître, Greimas, reconstruisant, lui aussi dans une langue d’adoption, les arcanes de sa propre culture et de sa langue maternelle à travers une étude non moins approfondie des mythologies lithuaniennes. La lumière que l’un et l’autre de ces sémioticiens en terre d’exil projettent sur le passé de leur terre d’origine nous aide à découvrir ou à mieux comprendre leurs sociétés respectives, l’une et l’autre si proches et pourtant, en général, si mal connues et, aujourd’hui, bien souvent, si scandaleusement diffamées…
Cette exploration, l’auteur la conduit d’une manière qui, méthodologiquement, tranche par rapport aux procédures habituelles. Si l’analyse conceptuelle qu’il entreprend à partir des lexèmes et de leurs dérivations évoque à l’évidence la démarche de Benveniste, d’ailleurs constamment cité (celui du Vocabulaire des institutions indo-européennes, ouvrage dont la dimension comparative est reprise ici à travers la confrontation entre deux langues principales, arabe et français, et plusieurs autres à titre accessoire), elle s’inspire non moins directement de la méthode greimassienne d’analyse sémique. Vient s’y ajouter une dimension dynamique essentielle grâce à l’attention constamment portée à la syntaxe interactantielle qui se cache « sous les mots » et fait de chacun d’eux, comme disait Greimas, le support d’un « petit spectacle ».
Eric Landowski
ISBN 10 : 2705339722
ISBN 13 : 9782705339722
Pages : 212
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Linguistique-DialectologieMots-clés :
linguistique,
archéo-linguistique,
sémantique,
Islam,
phénoménologie
corps mystique et mystique du corps essai comparatiste
Auteur : AMBROSIO Alberto Fabio
Prix (TTC) : 29.00 €
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Parution : 2017
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Modeste dans ses dimensions, l’ouvrage, non sans ambition, ouvre une voie nouvelle pour le comparatisme. Il met en regard l’épître du Ier siècle attribuée à saint Paul, que celui-ci adresse aux chrétiens de la ville de Colosses, dans la vallée du Lycus, non loin de Pamukkale, inscrite au patrimoine de l’Unesco, et des textes produits là, des siècles plus tard, par l’islam spirituel. La démarche est hardie, et le défi de cet essai, qui se méfie des creuses envolées prétendument théologiques, est d’énoncer, à partir de la comparaison, des constantes dans les croyances anatoliennes.
Trois passages clés de la lettre paulinienne aident à mettre en lumière de façon surprenante une filiation entre les traditions les plus typiques de la région et le soufisme anatolien diffusé dans la même zone géographique un millénaire plus tard. Le fil directeur de ce travail, qui s’insurge contre un comparatiste simpliste, mène à une « confrontation » entre l’anthropologie et la théologie. Autant il est risqué de parler, pour l’instant, d’influences ou d’interactions directes, autant on pourra trouver ici les bases d’une méthodologie jetant un pont entre deux mondes que tout sépare : « comparer l’incomparable » s’associe ici au désir de « réduire l’irréductible ».
ISBN 10 : 2705339654
ISBN 13 : 9782705339654
Pages : 158
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Littérature-Histoire des textesMots-clés :
comparatisme,
épître,
islam spirituel,
soufisme,
anatolie,
anthropologie,
théologie
Les principes du Le Califat et son évolution - co-édition Alqalam
Auteur : SANHOURI Abd ar-Razzaq as
Prix (TTC) : 40.00 €
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Parution : 2016
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La notion de gouvernement en Islam s’est imposée dès la période médinoise et plus gravement à la disparition du Prophète lorsque se posa la nécessité de la gestion de l’Etat, ceci au VIIe siècle début du Moyen Âge. Les premiers dirigeants prirent le titre de Calife, textuellement « qui vient après », et le terme Califat désigna la fonction. Au fil des siècles le Califat perdit son sens originel et disparut en 1924 après la première guerre mondiale et avec la chute de l’Empire ottoman.
Aujourd’hui, revenir sur cette notion est important afin de comprendre quelle est la conception du gouvernememt en Islam. En quoi consiste le Califat ? Quelles sont les attributions et le rôle du Calife ? Quels sont ses pouvoirs tant sur le plan religieux que politique ? Quels rapports entretient-il avec la Nation ?
Cet ouvrage de ‘Abd ar-Razzâq as-Sanhoûrî (1895-1971), grande figure de la jurisprudence du XXème siècle, éclaire sur ces questions. Il présente l’institution du Califat au sens doctrinal et historique du terme. Tout d’abord il analyse la position du Califat dans le droit musulman, son mode d’investiture, son fonctionnement et sa fin. Puis il étudie l’évolution du Califat, depuis ses origines jusqu’à sa disparition. Ensuite, il passe en revue les divers pays musulmans dans leur état social et politique. Enfin, il tire de l’enseignement du passé et de l’étude de l’état du monde musulman, des conclusions pour l’avenir. L’auteur souhaitait reconstruire une unité entre les peuples musulmans et, plus largement, que ceux-ci participent à une véritable collaboration à l’échelle du monde dans l’intérêt de l’humanité.
Ce livre témoigne d’une étonnante actualité pour repenser les rapports entre la Loi, le pouvoir et le religieux en Islam et pour analyser les enjeux politiques actuels des pays musulmans, du Moyen-Orient en particulier.
ISBN 10 : 1092883138
ISBN 13 : 9791092883138
Pages : 480
Format (mm) : 155x236
Discipline :
Sociologie-Ethnologie-Anthropologie-DroitMots-clés :
Gouvernement en Islam,
Califat,
Moyen-Orient
Les principes du Le Califat et son évolution - co-édition Alqalam
Auteur : SANHOURI Abd ar-Razzaq as
Prix (TTC) : 40.00 €
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Parution : 2016
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La notion de gouvernement en Islam s’est imposée dès la période médinoise et plus gravement à la disparition du Prophète lorsque se posa la nécessité de la gestion de l’Etat, ceci au VIIe siècle début du Moyen Âge. Les premiers dirigeants prirent le titre de Calife, textuellement « qui vient après », et le terme Califat désigna la fonction. Au fil des siècles le Califat perdit son sens originel et disparut en 1924 après la première guerre mondiale et avec la chute de l’Empire ottoman.
Aujourd’hui, revenir sur cette notion est important afin de comprendre quelle est la conception du gouvernememt en Islam. En quoi consiste le Califat ? Quelles sont les attributions et le rôle du Calife ? Quels sont ses pouvoirs tant sur le plan religieux que politique ? Quels rapports entretient-il avec la Nation ?
Cet ouvrage de ‘Abd ar-Razzâq as-Sanhoûrî (1895-1971), grande figure de la jurisprudence du XXème siècle, éclaire sur ces questions. Il présente l’institution du Califat au sens doctrinal et historique du terme. Tout d’abord il analyse la position du Califat dans le droit musulman, son mode d’investiture, son fonctionnement et sa fin. Puis il étudie l’évolution du Califat, depuis ses origines jusqu’à sa disparition. Ensuite, il passe en revue les divers pays musulmans dans leur état social et politique. Enfin, il tire de l’enseignement du passé et de l’étude de l’état du monde musulman, des conclusions pour l’avenir. L’auteur souhaitait reconstruire une unité entre les peuples musulmans et, plus largement, que ceux-ci participent à une véritable collaboration à l’échelle du monde dans l’intérêt de l’humanité.
Ce livre témoigne d’une étonnante actualité pour repenser les rapports entre la Loi, le pouvoir et le religieux en Islam et pour analyser les enjeux politiques actuels des pays musulmans, du Moyen-Orient en particulier.
ISBN 10 : 1092883138
ISBN 13 : 9791092883138
Pages : 480
Format (mm) : 155x236
Discipline :
Sociologie-Ethnologie-Anthropologie-DroitMots-clés :
Gouvernement en Islam,
Califat,
Moyen-Orient
Auteur : SALEH KAYALI Zeina
Prix (TTC) : 20.00 €
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Parution : 2016
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Figures musicales du Liban est une collection dont le but est de faire connaître le patrimoine musical libanais des 20e et 21e siècles. Toute personne ayant contribué par son travail ou sa passion à apporter une pierre à l’édifice encore fragile des musiques savantes libanaises peut y trouver sa place. Aux couleurs de l’âme libanaise, tantôt d’Orient ou d’Occident, pont entre les cultures, le patrimoine musical libanais trouve ici un écrin qui lui donne, auprès des Libanais ainsi que des mélomanes en général, la visibilité qu’il mérite.
Zeina Saleh Kayali s’attache depuis de nombreuses années à faire connaître le patrimoine musical libanais. Chargée de mission à la Délégation du Liban auprès de l’UNESCO et vice-présidente du Centre du patrimoine musical libanais (CPML-espace Robert Matta), elle dirige cette collection.
Zad Moultaka est né à Beyrouth le 5 juin 1967. Il débute comme pianiste concertiste puis décide de se consacrer à la composition. Il poursuit une recherche personnelle sur le langage musical, intégrant les données fondamentales de l’écriture occidentale aux caractères spécifiques de la musique arabe.
ISBN 10 : 2705339692
ISBN 13 : 9782705339692
Collection :
Figures Musicales du LibanPages : 134
Format (mm) : 125x180
Discipline :
MusicologieMots-clés :
Figures musicales du Liban,
collection,
patrimoine musical libanais,
musiques savantes libanaises,
musicologie
Auteur : SALEH KAYALI Zeina
Prix (TTC) : 20.00 €
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Parution : 2016
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Figures musicales du Liban est une collection dont le but est de faire connaître le patrimoine musical libanais des 20e et 21e siècles. Toute personne ayant contribué par son travail ou sa passion à apporter une pierre à l’édifice encore fragile des musiques savantes libanaises peut y trouver sa place. Aux couleurs de l’âme libanaise, tantôt d’Orient ou d’Occident, pont entre les cultures, le patrimoine musical libanais trouve ici un écrin qui lui donne, auprès des Libanais ainsi que des mélomanes en général, la visibilité qu’il mérite.
Zeina Saleh Kayali s’attache depuis de nombreuses années à faire connaître le patrimoine musical libanais. Chargée de mission à la Délégation du Liban auprès de l’UNESCO et vice-présidente du Centre du patrimoine musical libanais (CPML-espace Robert Matta), elle dirige cette collection.
Gabriel Yared est né à Beyrouth le 7 octobre 1949. Célèbre pour ses musiques de films, lauréat de nombreux prix (Oscar, Golden Globe, Bafta, César etc.). il compte également à son catalogue des musiques de ballet, de la musique de chambre et de la musique pour instrument seul.
ISBN 10 : 2705339685
ISBN 13 : 9782705339685
Collection :
Figures Musicales du LibanPages : 174
Format (mm) : 125x180
Discipline :
MusicologieMots-clés :
Figures musicales du Liban,
collection,
patrimoine musical libanais,
musiques savantes libanaises,
musicologie
Auteur : SALEH KAYALI Zeina
Prix (TTC) : 20.00 €
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Parution : 2016
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Figures musicales du Liban est une collection dont le but est de faire connaître le patrimoine musical libanais des 20e et 21e siècles. Toute personne ayant contribué par son travail ou sa passion à apporter une pierre à l’édifice encore fragile des musiques savantes libanaises peut y trouver sa place. Aux couleurs de l’âme libanaise, tantôt d’Orient ou d’Occident, pont entre les cultures, le patrimoine musical libanais trouve ici un écrin qui lui donne, auprès des Libanais ainsi que des mélomanes en général, la visibilité qu’il mérite.
Zeina Saleh Kayali s’attache depuis de nombreuses années à faire connaître le patrimoine musical libanais. Chargée de mission à la Délégation du Liban auprès de l’UNESCO et vice-présidente du Centre du patrimoine musical libanais (CPML-espace Robert Matta), elle dirige cette collection.
Naji Hakim est né à Beyrouth le 31 octobre 1955. Il est célèbre dans le monde entier pour ses interprétations et ses improvisations à l’orgue. Son catalogue, outre de la musique pour orgue, compte également des pièces symphoniques, des oratorios, de la musique de chambre et de la musique pour instrument seul.
ISBN 10 : 2705339678
ISBN 13 : 9782705339678
Collection :
Figures Musicales du LibanPages : 142
Format (mm) : 125x180
Discipline :
MusicologieMots-clés :
Figures musicales du Liban,
collection,
patrimoine musical libanais,
musiques savantes libanaises,
musicologie
Auteur : SALEH KAYALI Zeina
Prix (TTC) : 20.00 €
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Parution : 2016
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Figures musicales du Liban est une collection dont le but est de faire connaître le patrimoine musical libanais des 20e et 21e siècles. Toute personne ayant contribué par son travail ou sa passion à apporter une pierre à l’édifice encore fragile des musiques savantes libanaises peut y trouver sa place. Aux couleurs de l’âme libanaise, tantôt d’Orient ou d’Occident, pont entre les cultures, le patrimoine musical libanais trouve ici un écrin qui lui donne, auprès des Libanais ainsi que des mélomanes en général, la visibilité qu’il mérite.
Zeina Saleh Kayali s’attache depuis de nombreuses années à faire connaître le patrimoine musical libanais. Chargée de mission à la Délégation du Liban auprès de l’UNESCO et vice-présidente du Centre du patrimoine musical libanais (CPML-espace Robert Matta), elle dirige cette collection.
Bechara El-Khoury est né à Beyrouth le 18 mars 1957. Sa musique symphonique et concertante est jouée à travers le monde entier par les orchestres les plus prestigieux et les plus grands interprètes. Son catalogue compte également de la musique de chambre et de la musique pour instrument seul.
ISBN 10 : 2705339661
ISBN 13 : 9782705339661
Collection :
Figures Musicales du LibanPages : 144
Format (mm) : 125x180
Discipline :
MusicologieMots-clés :
FML,
Figures musicales du Liban,
collection,
patrimoine musical libanais,
musiques savantes libanaises,
musicologie
Préface et prologue de Nidaa Abou Mrad
Auteur : MAATOUK Toufic
Prix (TTC) : 34.00 €
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Parution : 2016
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Le corpus traditionnel d’hymnes syriaques monodiques modales de l’office divin constitue le noyau générateur de la liturgie de l’Église maronite. Ces hymnes s’inscrivent dans la continuité du syncrétisme qu’a réalisé Saint Ephrem de Nisibe au IVe siècle entre la poésie prédicative chrétienne et des mélodies populaires de caractère dansant rural et communiel. Ce métissage esthétique a marqué de son sceau la facture musicale des chants syriaques et notamment leur morphologie rythmique. Celle-ci se marie de diverses façons à des mélodies-types de nombre restreint que l’on retrouve en sous-jacence des strophes de tête (rīš qōlōs) des hymnes maronites. C’est à l’étude de la composition musicale de ces rīš qōlōs dans une perspective grammaticale musicale générative que s’attelle ce livre. Il part du matériau musical de référence que le Père antonin Maroun Mrad, maître de cette tradition, a enregistré vers 1967. Cet essai applique à ce corpus la procédure d’analyse et de modélisation sémiotique modale que Nidaa Abou Mrad a établie pour les monodies traditionnelles du Levant, à partir de la théorie arabe de l’arborescence grammaticale modale, de l’analyse schenkérienne, de la théorie des vecteurs harmoniques (Nicolas Meeùs) et de la grammaire chomskyenne.
ISBN 10 : 2705339647
ISBN 13 : 9782705339647
Pages : 288
Format (mm) : 160x240
Discipline :
MusicologieMots-clés :
hymnes syriaques,
hymnes maronites,
Saint Ephrem de Nisibe,
Père antonin Maroun Mrad,
Musicologie
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